Le pingouin torda (2)

Ah que ça fait du bien d’être en vacances (bien qu’on puisse se demander ce que le mot « vacances » signifie pour un retraité), de quitter l’actualité politique et la bande de pingouins à notre tête pour aller en Bretagne retrouver une autre bande de pingouins, plus authentique celle-là … et surtout infiniment plus sympathique.

Après les tordus, les tordas donc ! (comme l’a déjà dit Yves, qui se tordit de rire, en commentaire sur mon premier article sur le sujet).

1Rappelons tout d’abord que les

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Les Primaires « à la française »

Voila un exercice délicat, pour ne pas dire scabreux : parler un peu de politique sans avoir de discours trop partisan, c’est à dire en mettant mes idées mélanchonistes (ce que personne n’ignore) au maximum de côté. D’ailleurs vous remarquerez que le sale gauchiste que je suis n’a fait pour l’instant qu’un seul texte hommage à un homme politique français et que cet homme était de droite (Philippe Seguin), opposé donc à ma sensibilité. J’essaie donc, en matière de politique, d’être le plus honnête possible (au moins sur ce blog où j’essaie de mesurer mes propos, dans la vraie vie c’est forcément un peu plus difficile…).

Je vais essayer dans cet article de dire pourquoi je ne suis pas favorable à l’organisation des Primaires, à droite comme à gauche.

Les Primaires sont une pratique très récente dans notre

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La mouette tridactyle

Je parlerai dans les temps qui viennent de quelques oiseaux de mer. Attention, goélands, mouettes rieuses, bécasseaux, gravelots … ne font pas partie des oiseaux marins, ce sont des oiseaux de littoral (la nuance est importante) dont l’activité se limite bien souvent à la zone de battement des marées. Les oiseaux de mer sont ceux qui passent leur temps en mer, souvent très loin du littoral, et qui ne reviennent sur les côtes qu’une fois par an (à partir de l’âge adulte seulement) pour construire leur nid.

Avec les guillemots, les pingouins, les fulmars et quelques autres, la mouette tridactyle fait partie de ce petit club privilégié des oiseaux de mer. Rien à voir donc avec la mouette rieuse que tout le monde connaît, qui est un oiseau de rivage (et même parfois des étangs d’eau douce), et dont les moeurs sont complètement différentes.

Les marins au long cours connaissent bien la mouette tridactyle qui sillonne tout l’Atlantique nord et qui en général se montre peu farouche envers l’Homme (à noter que ce caractère peu farouche est inné chez la tridactyle, contrairement aux mouettes rieuses et aux goélands, plus sauvages au départ mais qui ont été progressivement « apprivoisés » en quelque sorte par l’Homme au fil du temps).

1C’est en Bretagne du Nord que

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Le pipit farlouse

La famille des pipits pose souvent des problèmes d’identification comme on l’a vu dans l’un de mes précédents articles. Il faut souvent croiser plusieurs critères (la couleur des pattes, la longueur de l’ongle postérieur, le chant …) pour déterminer avec certitude l’espèce que l’on observe.

Lors de mon dernier séjour en Bretagne (la semaine dernière), c’est en arrivant sur le parking du phare du cap Fréhel que j’ai vu et entendu le premier pipit de mon séjour.

1 2Il s’agissait du pipit farlouse, reconnaissable à

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Live on KEXP (1)

J’écoute beaucoup de musique des années 60 et 70 mais je sais pertinemment que ce qui se fait aujourd’hui est meilleur, musicalement parlant. Les nouvelles générations ont tellement intégré toutes les musiques des précédentes décennies que dans n’importe quelle ville ou région il y a un guitariste qui joue mieux que Jimi Hendrix … mais qui n’a pas eu la chance de naître au bon moment. Et puis il y a tellement de choses qui ont été composées et jouées qu’il n’y a plus forcément grand chose à inventer (de vraiment neuf). Et dans la pléthore d’excellents musiciens actuels (partout, dans n’importe quelle ville) il n’est pas facile d’émerger du lot.

C’est aussi pour sortir un peu de la période des sixties et des seventies que

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Bières artisanales (2)

Longtemps, longtemps après mon premier article, un tout petit texte consacré aux bières bretonnes de la brasserie Britt.

Je me rappelle avoir bu pour la première fois une Britt lors de ma première rencontre avec Yves à la terrasse d’un café breton. Et Yves avait écrit plus tard sur ce blog que c’était sa bière préférée.

Je reviens donc de Bretagne avec – entre autres – une belle petite panoplie de bières Britt à déguster.

IMGP5964

Et me vient spontanément ce vieux proverbe breton (que vous ne connaissez pas, évidemment, puisque je l’invente à l’instant) :
« Quand il pleut, les goélands s’abritent dans les rochers et les Bretons ça Britt dans les bars ».

Voilà, c’était juste un petit clin d’oeil à Yves, à Yann et aux quelques Bretons que j’ai la chance de connaître.

Goélands prédateurs

Tiens, un sujet dont on a très peu parlé sur ce blog : la régulation des populations animales (ou végétales).
Je reviens du cap Fréhel. En décimant oeufs et jeunes, les goélands font des ravages dans les nids de guillemots, de pingouins, de fulmars, de mouettes tridactyles …

IMGP5939D’une manière générale, je suis pour le fait de laisser les choses se faire. La nature finit souvent par trouver un équilibre.
Mais il me semble qu’il y a dans l’exemple du goéland deux choses à prendre en considération. D’abord le fait que le goéland est en grande partie responsable de la destruction d’espèces dont les effectifs sont désormais réduits à quasiment rien en France : guillemots, pingouins, fulmars, sternes (dont la très rare sterne de Dougall). Ensuite le fait que ce sont les activités humaines (société qui produit énormément de déchets) qui favorisent le développement rapide des populations de goélands et qu’on peut se poser la question d’une intervention de l’Homme lui-même pour essayer de remédier à la situation.
Cela dit, je reste plutôt partisan du non-interventionnisme. Mais les arguments des uns et des autres méritent d’être développés sur ce blog. Alors, qu’en pensez-vous ?

Un nouveau copain

Ce blog fait une petite pause et reprendra le lundi 13 juin.

Un tout dernier article donc sur un sujet qui me tient beaucoup à coeur : les relations que l’on peut tisser avec le monde animal sauvage (voir ici les articles 1 et 2 que j’avais déjà faits sur les mésanges).

Plusieurs de mes amis le savent déjà : je vis depuis ce week-end une expérience assez incroyable. Une histoire qui évidemment n’est pas faite de magie mais juste d’un peu de patience. L’expérience aura duré toute la semaine, l’écureuil aura hésité longtemps à faire le pas …

1Personne ne peut imaginer comment mon coeur a battu en ce

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