Merci à Stéphane qui a amélioré l’utilisation de ce blog. Désormais, les articles et surtout les commentaires les plus récents sont directement accessibles dans la colonne de droite. Cela permet plus facilement la discussion, notamment sur des articles déjà assez anciens. Quand au code de sécurité, vous avez sans doute remarqué qu’il est beaucoup plus facile d’utilisation.
Mais venons-en au sujet de ce jour.
Je continue ma découverte des petites bêtes qui viennent le soir sur le mur de la maison, dès que j’allume la lampe extérieure.
Je viens de découvrir un truc (j’aurais pu le découvrir avant mais vu que c’est encore les vacances, j’ai le neurone un peu fatigué), c’est que lorsque j’éteins la lampe extérieure, certaines des bestioles viennent aussitôt se coller contre la vitre, attirées par la lumière de la cuisine ou du salon. Ce qui me permet de faire d’autres photos des mêmes insectes, mais vus du dessous …
Voici par exemple la belle chrysope aux yeux d’or (chrysoperla carnea) qui se tient cachée sous les feuilles la journée durant et qui s’active au crépuscule.
Le comportement de la chrysope en période de reproduction est étonnant. Avant l’accouplement, le mâle agite rythmiquement son abdomen, ce qui fait vibrer le substrat de ponte (une feuille en général) à une fréquence particulière. Les vibrations sont perçues par le partenaire qui va répondre. D’après les recherches récentes, il semblerait que chaque espèce possède son code particulier et que l’on envisage bientôt de distinguer plusieurs espèces là où l’on en connaît qu’une seule aujourd’hui. Etonnant, non ? (mais pas très drôle finalement car si on ne peut plus se tromper de personne pour s’accoupler …).
Autre espèce : un petit papillon nocturne de la famille des pyralidés qui s’appelle la phycide incarnat et dont le petit nom intime est Oncocera semirubella. Ce papillon qui vit sur les pentes bien exposées au sud est la petite bête la plus fréquente autour de mon réverbère. Il est petit, mais vu de près, les détails sont magnifiques. Surtout lorsque la soudaineté du flash l’oblige à s’envoler et à dévoiler le dessous des ailes.