Calqué sur les dates de vacances scolaires, ce blog va entrer quelques temps en hibernation. Le prochain article paraîtra le 1er janvier.
J’ai parfois dit à mes amis que je n’arrêterais pas ce blog sans avoir au préalable écrit quelques articles qui me tiennent vraiment à coeur et qui n’ont rien à voir avec les sujets habituels du blog (nature, jardinage, musique …). En voici un deuxième (le premier n’a pas suscité beaucoup de réactions d’ailleurs).
Je termine donc cette année 2016 par un sujet très important pour moi : les RELATIONS TOXIQUES.
J’aime le mois de décembre pour plein de raisons.
D’abord parce qu’il succède à un mois difficile, je n’ai jamais beaucoup d’énergie en novembre. Mais dès que novembre est terminé, je sens que mon organisme, qui était au plus bas, repart avec force.
Ensuite parce que j’ai toujours aimé la période des fêtes, sans doute est-ce lié à l’enfance.
Mais aussi parce que je commence à recevoir les catalogues de graines, que je passe un temps fou à les consulter, et que cela me projette à fond dans l’année qui vient. J’imagine alors les récoltes futures en rêvant devant mes catalogues.
MON TOP 10 (1)
Les anciens de ce blog le savent : j’aime le vieux blues, le blues des débuts.
Evidemment, j’aime aussi les bluesmen plus récents, ceux qui ont fait passer cette musique à l’électricité(et si d’ailleurs j’ai eu envie d’écrire cet article c’est surtout parce que les Stones ont sorti un magnifique disque de blues il y a quelques jours seulement). Mais ce n’est pas l’objet de cet article, je me bornerai aujourd’hui à parler de la musique des Noirs d’Amérique, musique de gens pauvres et solitaires, musiques d’avant 1960 (même si certaines vidéos que je vais présenter sont un peu postérieures à 1960, lorsque les vieux musiciens ont eu enfin la reconnaissance qu’ils méritaient et qu’on les a vite enregistrés – et parfois filmés – avant qu’ils ne meurent).
Quand je me suis dit que j’allais faire une série d’articles intitulés « Mon top 10 », j’avais dans la tête de
LES OISEAUX DE TEXEL (42)
Je vous ai déjà parlé à trois reprises de cet oiseau qui est très commun à Texel : l’avocette élégante. C’est un oiseau fréquent sur cette île de la Mer du Nord. Plus de 200 couples s’y reproduisent, en très grande partie sur la côte Est de l’île, dans les zones humides qui sont en contrebas de la digue.
Impossible de louper cet oiseau qui n’est pas farouche et qui
C’est en cherchant des vidéos sur un artiste soul que j’aime beaucoup, Charles Bradley, que je suis tombé sur les séances d’enregistrement de la radio The Strombo Show qui est une radio canadienne.
Moi qui suis un adepte du noir et blanc, j’ai été très
On n’imagine pas à quel point la nature est généreuse. Chaque plante produit la plupart du temps des milliers de graines. Les naturalistes le savent. Les jardiniers aussi.
Lorsque j’ai semé un sachet de graines de mâche le 15 août dernier, je savais que des centaines de petites plantules sortiraient de terre si je prenais le soin de maintenir la terre humide, le temps que la germination se fasse. Comme la germination s’est déroulée dans de bonnes conditions (chaleur et humidité), ce ne sont pas des centaines, mais des milliers de graines qui sont sorties de terre sur quatre parcelles différentes.
Un chiffre qui est passé quasiment inaperçu ces jours-ci : le nombre de victimes de mines antipersonnel (la plupart étant des civils) a augmenté de 75% en un an.
C’est considérable.
Les rares journaux qui en ont parlé ici ont mis en cause la responsabilité de « groupes armés non étatiques ».
Mais y’a bien des pays qui les leur vendent, non ?
Poursuite de ma petite exploration des concerts proposés par KEXP (voir mon premier article sur le sujet). Petit rappel : il s’agit là de concerts courts entrecoupés de petites interviews, les vidéos proposées excédant rarement les 35′.
Je vous propose aujourd’hui cinq styles de musique bien différents les uns des autres.
D’abord une musique très intimiste, minimaliste, avec un duo suédois/islandais My Bubba.
Le sujet de l’alimentation est un sujet important. Pour plein de raisons que j’expliquerai peut-être un jour si je me décide à aborder sérieusement ce thème sur le blog.
Un article proposé par Etincelle. Pour ne pas perdre les bonnes habitudes, voici un nouvel atelier d’écriture.
Les dix mots à employer sont ceux-ci : Ascendant – arrivée – nuage – pulvériser – étroit – paroxysme – déroutante – capable – réellement – meilleur Amusez-vous bien …
Elles ont de bien jolis noms polonais. Le catalogue Baumaux (la référence pour moi en matière de biodiversité cultivée) les présentait comme étant des variétés pouvant être cultivées en pots. Je dois dire que j’étais un peu sceptique, ne voyant pas vraiment l’avantage de mettre des pieds de tomates dans des récipients quand on a la possibilité de les repiquer en pleine terre (sauf quand on habite en ville bien entendu). Mais j’imaginais déjà bien l’avantage qu’on pouvait en retirer grâce à la possibilité de déplacer les pots (notamment à l’automne). Et puis, comme vous le savez, je suis plutôt curieux de nature et toutes les expériences en matière de jardinage me semblent intéressantes, qu’elles soient concluantes ou non, l’important étant pour moi de tirer de ces expériences-là quelques enseignements. Alors j’ai essayé. Et comme j’avais – sans doute à juste titre – un a priori concernant la petitesse de l’espace et donc le manque de matière organique, j’ai utilisé de gros pots et un mélange de terre/terreau très enrichi en fumier de vache composté (les vaches de mon frère produisant en hiver 5 tonnes de fumier par jour, ce n’est pas une ressource limitée pour moi).
J’ai cultivé trois variétés proposées par les graines Baumaux :
Maskotka … Ola Polka … et Pokusa. Je dois dire que j’ai été très séduit, voire
Nous sommes aujourd’hui le 11 novembre.
Cela me fait penser qu’il y a cinq ans tout juste on était à une date historique.
Et cette date historique, ni Dan, ni Dom, ni Joëlle, ni moi n’aurions aimé la louper.
Alors, en ce beau jour du 11/11/11, alors que nous étions venus au lac du Der pour observer les grues et que nous roulions en voiture, nous étions tous les quatre les yeux rivés sur le tableau de bord attendant le moment précis ou l’horloge allait marquer le 11/11/11 à 11H11. C’est quand même pas souvent que se produit une telle conjonction de nombres !
On a vécu la chose avec une certaine satisfaction et il est bon que de temps en temps on se rappelle l’événement.
D’ailleurs les premiers à nous le rappeler ont été les gendarmes. C’est bien connu : on a les meilleurs gendarmes du monde. Et Dan a eu la surprise de recevoir quelques jours plus tard un PV. On avait été flashé le 11/11/11 à 11H11 précises (si si je vous le jure !). On était tellement préoccupé par le tableau de bord qu’aucun d’entre nous n’avait vu le radar.
Et comme je ne peux pas être moins gentil que les gendarmes (quand même !), j’ai eu envie d’en rajouter une couche.
Alors, en ce jour anniversaire, plutôt que de commander une messe auprès du curé local, j’ai décidé de faire un article (vu qu’il y a plus de monde sur ce blog que dans n’importe quelle église) pour que Dan se souvienne bien de ce moment HIS-TO-RIQUE !
C’est sympa les copains, hein ? :devil:
Comme j’envisage d’aller prochainement retrouver « mes » chamois jurassiens, retour sur quelques images faites il y a quelques années déjà et qui n’ont pas encore été mises sur ce blog.
Et puisque je vous ai quitté il y a quinze jours avec un article intitulé « discussions au coin du feu », il m’a semblé logique de vous retrouver avec ce petit concert filmé dans le même esprit, dans une belle intimité. Pas tout à fait « au coin du feu » mais presque !
Ce blog se met en congés, histoire de recharger les batteries (plusieurs types de liquide pour batterie sont envisageables dans mon cas : Chimay, Rochefort, Carolus, Lupulus …). Je vous retrouve pour un nouvel article le lundi 7 novembre.
J’aime plutôt bien le fonctionnement de ce blog et les échanges entre les uns et les autres.
Par moments, ça fait un peu « discussion de salon entre amis » et ça me plait beaucoup. C’est parfois comme dans la vraie vie, on finit par se connaître un peu les uns les autres, on a envie de dire des choses ou au contraire de quitter la conversation, quitte à y revenir plus tard, etc… A chacun son propre rythme. Ce blog a pris un rythme bien plus lent qu’il y a dix ans, on prend enfin le temps de souffler. Peut-être que le fait que je sois en retraite y est pour quelques chose. Car l’inactivité (toute relative) dans laquelle je suis désormais change un peu ma perception du temps qui passe, celui-ci est devenu plus élastique, toute notion d’urgence a disparu. Il y a dix ans j’aurais pu écrire « ne remets pas à demain ce que tu peux faire aujourd’hui ». Je pense qu’aujourd’hui je suis plus enclin à « ne pas faire aujourd’hui ce qu’éventuellement je pourrais faire demain ou l’année prochaine ». J’apprends progressivement la lenteur.
A propos de lenteur, de « discussions de salon », j’ai déjà dit sur ce blog que j’ai aimé la télé d’autrefois, le début de l’ORTF, l’époque où l’on prenait le temps d’interviewer les gens. J’aimais le rythme de la télé de l’époque. Et j’en ai aimé le contenu. C’était souvent tellement riche qu’il n’y avait parfois besoin que d’une seule caméra (c’est quand il n’y a plus véritablement de contenu qu’on est obligé de faire des plans qui ne durent que quelques secondes, les changements perpétuels d’images permettant ainsi de cacher la misère). Et puis je me rappelle qu’avec la lenteur de la télé, qui prenait vraiment son temps, on allait au fond des choses et du propos des uns et des autres. Aujourd’hui, il y a plein de stars (écrivains, acteurs, chanteurs …) qui viennent sur des plateaux télés, qui auraient peut-être des choses à dire (même si parfois j’en doute) mais qui ne sont là que pour faire le buzz médiatique, sourire bêtement, sortir la petite phrase anecdotique, la petite phrase assassine ; au bout du compte il ne se dit rien d’essentiel ni même d’important, bref tout ça me semble faire partie d’un monde de figuration, un monde de carton-pâte très représentatif de notre époque et dont je ne veux pas.
Il y a un an, j’avais écrit un premier article sur Georges Simenon et dans la discussion que nous avions eue, Christophe avait proposé une vidéo où Simenon, interrogé sur le personnage de Maigret, avait ensuite raconté – ou plutôt décortiqué – la manière dont il écrivait ses romans. J’avais trouvé la vidéo admirable, tellement admirable que j’aimerais bien aujourd’hui revenir dessus (d’autant plus que la plupart des lecteurs de ce blog ne l’ont pas vue, elle était dans un commentaire et non dans un article). D’une part part parce qu’elle va dans le sens de mes propos ci-dessus concernant une époque où on allait au fond des choses et où on tirait les auditeurs vers le haut. Mais aussi parce que j’aime la relation qu’il y a dans cette vidéo entre « intervieweur » et « interviewé » (on est loin de notre époque où le journaliste coupe sans arrêt l’invité du plateau et se prend lui-même pour la star). Là aussi, dans la vidéo que je vous propose, on retrouve le côté « discussion de salon » ou plutôt « discussion au coin du feu » qui m’est cher (il n’y manque que le verre de bière à la main, mais dans le cas de Simenon il y a la pipe qui joue le même rôle).
Moi qui ne regarde pas la télé, si ce n’est de rares émissions en streaming ou en podcast, je dois dire que j’ai retrouvé dans la nouvelle émission de Gérard Miller (sur la chaîne Toute l’Histoire, en partenariat avec le Monde) une très belle manière de faire de la télé. C’est une émission qui s’intitule « Et si c’était vous ? » et qui s’appuie sur un concept original : demander à un homme politique d’aujourd’hui d’apporter un éclairage sur une situation particulière à une époque donnée. Le premier invité politique de cette nouvelle émission est Jean-Luc Mélenchon qui nous parle de Robespierre. Ne croyez pas que je cherche à vous infliger une vidéo politique de plus sur Mélenchon (d’ailleurs ça fait longtemps, très longtemps …), là on est plus dans l’Histoire que dans la politique. On retrouve dans cette vidéo la même manière de prendre le temps de discuter, d’aller au fond des choses. Par rapport à la vidéo de Simenon, le lieu de tournage de l’émission est bien plus prestigieux, ce n’est pas tout à fait « la discussion au coin du feu », mais quelque part c’est le même esprit qui prévaut. Et, sur le contenu, ça nous tire tout autant vers le haut.
J’espère que vous prendrez le temps de regarder ces deux vidéos.
Je vous souhaite pour les temps qui viennent de bien belles discussions au coin du feu, entre amis et de préférence … le verre à la main !
Avec l’arrivée des premières gelées, il a fallu récolter les légumes les plus fragiles.
C’est ainsi que piments et poivrons ont dû être cueillis à la hâte il y a une dizaine de jours.
Un commentaire de Frusquin mis cet été sur le blog m’a incité à lire le livre d’Alain Dister consacré au Grateful Dead. Dans la foulée, j’ai réécouté tous les
Le lac du Der, c’est un peu devenu un lieu de pèlerinage. Chaque automne, on y retourne pour y observer la migration des grues. Fin octobre/début novembre, il y en a forcément des dizaines de milliers, quelque soit la date à laquelle on y va. Les journées se passent de manière assez identique, on a les rituels qu’on peut …
Exemple de la journée du 27 octobre 2012 à laquelle participaient Luc et Marie, Dan et Dom, Joëlle et moi.
Comme le réveil des grues est quelque chose de spectaculaire il faut être sur le site de préférence avant le lever du jour. Quand nous arrivons ce matin-là à 6H45 sur la digue du lac, des fantômes se dressent devant nous. En fait, ce sont des ornithos (Allemands, Belges, Français …) qui sont déjà vissés à leur longue-vue et qui sont déjà là (à tel point qu’on se demande s’ils n’ont pas couché là sur la digue).
Les premières images sont floues. Est-ce le manque de lumière ou les vapeurs de la bière bue au soir qui nous jouent encore des tours ?
Toujours est-il qu’on avait bu de la chimay bleue, ce qui fait que tout ce début de matinée sera placé sous le signe de la couleur bleue …
Il m’arrive encore d’aller sur leMonde.fr, même si ce n’est plus trop ma tasse de thé.
Vendredi soir, j’ai voulu avoir des infos sur la situation de l’ouragan à Haïti. Et les journaux, dont le Monde, ont plutôt bien couvert la tragédie.