Tomates : essai de classement

Les tomates sont diverses et variées. Il en existe des milliers de variétés. On cite souvent le nombre de 2000 dans la presse, mais il est évident qu’il en existe beaucoup plus (le chiffre de 15 082 est même avancé par le site ventmarin).

imgp6625Ces différentes tomates diffèrent les unes des autres par la couleur, par la taille et par la forme pour les trois critères visuels principaux.

imgp5764Et l’une des différences est aussi – et c’est ce qui va intéresser avant tout le jardinier – la qualité gustative.

Je m’attacherai dans cet article à parler de la couleur et le rapport qu’il peut y avoir avec la qualité gustative.

Les différents groupes de couleur ne sont pas uniformes d’un point de vue du goût. On peut par exemple trouver dans les tomates rouges des variétés excellentes alors que d’autres sont plutôt fades. Mais il me semble qu’il y a tout de même quelques tendances qui se dégagent, certains groupes de couleurs sortant un peu du lot.

S’il fallait mettre une note aux différents groupes de tomates en ne tenant compte que de leur qualité gustative, voici quel serait mon classement par ordre décroissant :

9/10 pour les tomates vertes (presque toutes ont un goût qui va de très bon à excellent).
8/10 pour les tomates rouges sombres (noire de Crimée, Black Prince, Black Ethiopian, Cherokee purple, …). Elle sont toutes très bonnes mais il n’y a pas, à mon avis, la même diversité de goût (notes épicées par exemple) que dans les tomates vertes, ce qui explique que je classe ce groupe à peine en-deça.
7/10 pour les tomates roses : bonnes tomates.
6/10 pour les tomates rouges : ce groupe est très variable allant du meilleur au nettement moins bon.
6/10 pour les tomates oranges : qualité souvent bonne mais rarement exceptionnelle.
4/10 pour les tomates jaunes : certaines variétés souffrent d’une texture qui est à mon avis trop farineuse. Je leur trouve aussi parfois un aspect fade. Mais il y a aussi quelques très bonnes variétés dans ce groupe.
2/10 pour les tomates blanches. Il manque à ces tomates un bon équilibre acide/sucré et leur goût est souvent assez doucereux avec un manque de caractère (mis à part quelques rares exceptions) et une chair que je trouve trop molle.
2/10 pour les tomates bleues. Manque de caractère certain.

J’ai réalisé ce classement en écartant toutes les variétés hybrides F1 qui ont souvent la peau trop épaisse (car sélectionnées pour le transport) pour être appréciées. J’ai éliminé également toutes les tomates cerises qui possèdent des tomates excellentes dans tous les groupes, y compris dans les tomates blanches (la meilleure tomate cerise que je connaisse est d’ailleurs blanche).

Et vous, amis jardiniers, vous en pensez quoi de mon essai de classement ? (classement évidemment très subjectif, l’important étant d’entamer une discussion sur le sujet).

Bretagne brumeuse

Je suis tellement habitué à avoir du beau temps en Bretagne (si si !) que ce matin-là, lorsque je me suis réveillé dans le brouillard, j’ai pensé que c’était une blague, qu’il s’agissait là de brumes liées à la bière bue la veille.  Mais non, pendant trois jours (les 7, 8 et 9 juin derniers), il y a eu ce qu’on appelle de « la brume de mer ». On était au Cap Fréhel. A quelques kilomètres de la mer il faisait un grand soleil mais au bord du rivage c’était très bouché. La brume semblait parfois se lever et on pensait que le soleil était sur le point de percer …

1… mais non, quelques minutes plus

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Mélanie de Biasio

Des découvertes musicales de ce tonneau-là, on n’en fait pas tous les jours !

J’ai été très ému, touché au plus profond de moi, par cette première vidéo.

Alors, j’ai enchaîné avec d’autres, trouvées sur youtube.

Extrait de Wikipedia à propos de Mélanie de Biasio :« En 2002, une grave inflammation pulmonaire la laissera sans voix pendant une année après une tournée désastreuse en Russie. L’expérience va l’inviter à apprivoiser le silence et la respiration, ainsi que le corps et ses résonances. ». J’aime beaucoup cette dernière phrase.

Drôle de coïncidence : lorsque j’ai découvert cet été cette artiste Belge, j’étais sur un lit d’hôpital et je me baladais sur youtube avec ma tablette. Et j’étais là … pour des problèmes pulmonaires. Double émotion pour moi donc lorsque, après avoir écouté sa musique, j’ai voulu en savoir plus et que je suis allé consulté l’article de Wikipedia.

Bonne écoute !

Quand c’est l’heure, c’est l’heure !!!!

Les cloches de la plupart des églises de France sonnent pour indiquer l’heure. Bon nombre d’entre elles sonnent toutes les heures, d’autres parfois même tous les quarts d’heure. Il y en a même qui réveillent les gens toute la nuit.
Mais dans le joli village avant-gardiste où j’habite (Bussières), on n’a conservé que les deux sonneries essentielles, les deux seules qui ont leur raison d’être. Vous avez sans doute deviné, il s’agit de celles qui indiquent que c’est l’heure de l’apéro bien évidemment : 12H et 19H !

imgp0825Alors, elle est pas belle la vie dans une municipalité qui prend soin de votre santé ?

Réunionite aigüe

Quand on est en retraite on a du temps.
Du temps par exemple pour faire des calculs (histoire de faire bosser ses méninges de temps en temps).
Et je suis arrivé à ce petit calcul rapide : mises au bout à bout, les réunions auxquelles je suis allé et qui n’ont servi à rien ont sans doute bouffé une année complète de ma vie !
On fait les constats qu’on peut hein ?

Le sphinx du troène

Je me demandais de quoi j’allais parler dans mon prochain article et j’hésitais entre un article sur Grateful Dead (promis à Frusquin il y a quelques semaines) et un article sur Léo Ferré dont on vient de fêter le 100ème anniversaire de la naissance. Mais je ne savais pas par quel bout commencer l’un et l’autre de ces articles (je suis parfois atteint du « syndrome de la page blanche »).

Et voilà-t-y pas que quelqu’un a mis sur le blog de Yves il y a quelques jours un commentaire parlant du sphinx du troène. Et je me suis dit que je devais avoir dans un coin de mon ordi quelques images oubliées de ce magnifique papillon nocturne et que, en attendant d’être en mesure d’écrire un article sur les musiciens susnommés, j’avais au moins un petit sujet que je pouvais traiter facilement et sans trop de préparation (ben oui, avec l’âge, on devient un peu fainéant … !).

imgp3222Avec un nom pareil, on pourrait s’attendre à

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Bonne saison pour l’aubergine !

Tiens, si on reparlait de légumes !

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Dans les mois qui viennent, je vais continuer mes articles sur le jardinage, mais en y ajoutant chaque fois que possible une dimension culinaire (car on est en pleine période de récoltes et donc d’utilisation des fruits et légumes). Et puis, au fil des années, Dupdup se met à cuisiner de plus en plus.

L’article d’aujourd’hui est consacré à l’aubergine, un légume dont j’ai déjà raconté l’origine (voir ici l’article).

On dit un peu partout sur

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Quel mode de désherbage ?

Pour éliminer les herbes envahissantes, hors de question d’utiliser pour cela un désherbant chimique. Round Up et compagnie, non merci !

La meilleure manière de désherber sans polluer, c’est encore l’huile de coude ! Et c’est pour l’instant la seule méthode que j’emploie.

Mais il y a des cas compliqués : comment faire pour désherber des espaces difficiles à entretenir ? En ce qui me concerne, je pense par exemple à ma terrasse en graviers et mon petit parking.

imgp6730Lorsque j’arrache les plantes, il y a  souvent une petite motte de terre qui vient en même temps que l’herbe.

imgp6731A ce rythme, les graviers seront en grande partie enfouis au bout de quelques années par la terre que je remonte du sol. Ma terrasse pourrait vite devenir une terrasse en terre battue, très boueuse par mauvais temps, et elle serait de plus en plus favorable à l’installation de nouvelles plantes non désirables.

Alors je recherche d’autres solutions et je me penche sur la solution éventuelle du désherbeur thermique, appareil de plus en plus vendu dans les jardineries.

Oui, certes, mais j’entends autour de moi des avis très contrastés sur le sujet.

Et si jamais le désherbeur thermique est une bonne solution, faut-il mieux utiliser un appareil à gaz ou un appareil électrique ?

J’attends les avis de ceux qui ont déjà une expérience en la matière (sachant que d’autres personnes qui viennent sur ce blog peuvent être intéressées par les réponses car on est tous plus ou moins confrontés à ce problème).

Variations autour de « The Sound Of Silence »

Pour la reprise de ce blog, juste un peu de musique.

Et comme les 75 berges de Paul Simon approchent, qu’il vient de sortir un dernier disque, qu’il  vient aussi d’annoncer son retrait définitif de la chanson, et que j’ai écouté plusieurs fois tous ses disques cet été, j’ai envie de mettre l’accent sur l’une de ses compositions : « The Sound Of Silence ». Des morceaux comme cela, qui passent à la postérité, même les meilleurs artistes ne peuvent en écrire au mieux que quelques-uns dans leur vie (et même souvent jamais).

Il faut dire que je suis tombé cet été sur un clip qui m’a beaucoup ému. Il s’agit de la reprise de cette chanson par Nouela. Je ne sais pas qui a mis sur la musique des images d’extraits de films. J’ignore s’il s’agit d’un professionnel ou d’un amateur, mais le résultat est magnifique.

Deux amis (Pascal et Laurence) qui étaient à la maison ont reconnu tous les acteurs et je dois dire que j’ai été scotché par leurs connaissances cinéphiles. Cela n’a évidemment pas été mon cas, n’étant pas très amateur de cinéma. Vous allez forcément vous en sortir bien mieux que moi …

https://www.youtube.com/watch?v=Q4oInT79CUk

Ce qui est bien maintenant avec Youtube, c’est qu’à la suite de n’importe quelle vidéo le site vous propose d’autres vidéos sur le même thème. Et cela m’a amené vers une version étonnante d’un groupe de Heavy Metal (dont je ne connaissais que le nom). On admirera la progression au fil de la chanson.

L’histoire de cette chanson est étonnante. Lorsque Simon et Garfunkel ont publié « The Sound Of Silence » sur leur premier disque en 1964, la chanson est passée complètement inaperçue. Le disque a même été un échec commercial et Simon et Garfunkel ont alors décidé de se séparer. Mais Dylan est passé entre temps, faisant passer définitivement le folk à l’électrique. Profitant de ce renouveau de la musique, le producteur du disque Tom Wilson a alors décidé d’enregistrer à l’insu de Simon et Garfunkel une version bien plus électrique de la chanson « Sound Of Silence ». Simon et Garfunkel n’ont même pas été mis au courant que trois musiciens choisis par Tom Wilson (Al Gorgoni, Bob Bushnell et Bobby Gregg) réenregistraient la partie instrumentale dans leur dos. La chanson est donc devenue un an plus tard, dans une nouvelle version, numéro un des ventes aux Etats-Unis, obligeant ainsi Paul Simon et Art Garfunkel à reprendre leur collaboration … pour le succès que l’on sait.

Les voici tous les deux en 1967 :

Pour finir, une version toute récente de Paul Simon. On sent qu’il est au bout de ce qu’il a donné, la voix a perdu de sa force mais y a gagné en émotion. Il y a un côté crépusculaire dans cette version et peut-être est-ce pour cela que j’aime tant cette vidéo.

Blog en congés

Comme chaque année, je m’offre une belle pause estivale. Ce blog reprendra donc le lundi 5 septembre.
Je vous souhaite d’ici-là de bien beaux moments avec vos proches.

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Le pingouin torda (2)

Ah que ça fait du bien d’être en vacances (bien qu’on puisse se demander ce que le mot « vacances » signifie pour un retraité), de quitter l’actualité politique et la bande de pingouins à notre tête pour aller en Bretagne retrouver une autre bande de pingouins, plus authentique celle-là … et surtout infiniment plus sympathique.

Après les tordus, les tordas donc ! (comme l’a déjà dit Yves, qui se tordit de rire, en commentaire sur mon premier article sur le sujet).

1Rappelons tout d’abord que les

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Les Primaires « à la française »

Voila un exercice délicat, pour ne pas dire scabreux : parler un peu de politique sans avoir de discours trop partisan, c’est à dire en mettant mes idées mélanchonistes (ce que personne n’ignore) au maximum de côté. D’ailleurs vous remarquerez que le sale gauchiste que je suis n’a fait pour l’instant qu’un seul texte hommage à un homme politique français et que cet homme était de droite (Philippe Seguin), opposé donc à ma sensibilité. J’essaie donc, en matière de politique, d’être le plus honnête possible (au moins sur ce blog où j’essaie de mesurer mes propos, dans la vraie vie c’est forcément un peu plus difficile…).

Je vais essayer dans cet article de dire pourquoi je ne suis pas favorable à l’organisation des Primaires, à droite comme à gauche.

Les Primaires sont une pratique très récente dans notre

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La mouette tridactyle

Je parlerai dans les temps qui viennent de quelques oiseaux de mer. Attention, goélands, mouettes rieuses, bécasseaux, gravelots … ne font pas partie des oiseaux marins, ce sont des oiseaux de littoral (la nuance est importante) dont l’activité se limite bien souvent à la zone de battement des marées. Les oiseaux de mer sont ceux qui passent leur temps en mer, souvent très loin du littoral, et qui ne reviennent sur les côtes qu’une fois par an (à partir de l’âge adulte seulement) pour construire leur nid.

Avec les guillemots, les pingouins, les fulmars et quelques autres, la mouette tridactyle fait partie de ce petit club privilégié des oiseaux de mer. Rien à voir donc avec la mouette rieuse que tout le monde connaît, qui est un oiseau de rivage (et même parfois des étangs d’eau douce), et dont les moeurs sont complètement différentes.

Les marins au long cours connaissent bien la mouette tridactyle qui sillonne tout l’Atlantique nord et qui en général se montre peu farouche envers l’Homme (à noter que ce caractère peu farouche est inné chez la tridactyle, contrairement aux mouettes rieuses et aux goélands, plus sauvages au départ mais qui ont été progressivement « apprivoisés » en quelque sorte par l’Homme au fil du temps).

1C’est en Bretagne du Nord que

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Le pipit farlouse

La famille des pipits pose souvent des problèmes d’identification comme on l’a vu dans l’un de mes précédents articles. Il faut souvent croiser plusieurs critères (la couleur des pattes, la longueur de l’ongle postérieur, le chant …) pour déterminer avec certitude l’espèce que l’on observe.

Lors de mon dernier séjour en Bretagne (la semaine dernière), c’est en arrivant sur le parking du phare du cap Fréhel que j’ai vu et entendu le premier pipit de mon séjour.

1 2Il s’agissait du pipit farlouse, reconnaissable à

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Live on KEXP (1)

J’écoute beaucoup de musique des années 60 et 70 mais je sais pertinemment que ce qui se fait aujourd’hui est meilleur, musicalement parlant. Les nouvelles générations ont tellement intégré toutes les musiques des précédentes décennies que dans n’importe quelle ville ou région il y a un guitariste qui joue mieux que Jimi Hendrix … mais qui n’a pas eu la chance de naître au bon moment. Et puis il y a tellement de choses qui ont été composées et jouées qu’il n’y a plus forcément grand chose à inventer (de vraiment neuf). Et dans la pléthore d’excellents musiciens actuels (partout, dans n’importe quelle ville) il n’est pas facile d’émerger du lot.

C’est aussi pour sortir un peu de la période des sixties et des seventies que

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Bières artisanales (2)

Longtemps, longtemps après mon premier article, un tout petit texte consacré aux bières bretonnes de la brasserie Britt.

Je me rappelle avoir bu pour la première fois une Britt lors de ma première rencontre avec Yves à la terrasse d’un café breton. Et Yves avait écrit plus tard sur ce blog que c’était sa bière préférée.

Je reviens donc de Bretagne avec – entre autres – une belle petite panoplie de bières Britt à déguster.

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Et me vient spontanément ce vieux proverbe breton (que vous ne connaissez pas, évidemment, puisque je l’invente à l’instant) :
« Quand il pleut, les goélands s’abritent dans les rochers et les Bretons ça Britt dans les bars ».

Voilà, c’était juste un petit clin d’oeil à Yves, à Yann et aux quelques Bretons que j’ai la chance de connaître.

Goélands prédateurs

Tiens, un sujet dont on a très peu parlé sur ce blog : la régulation des populations animales (ou végétales).
Je reviens du cap Fréhel. En décimant oeufs et jeunes, les goélands font des ravages dans les nids de guillemots, de pingouins, de fulmars, de mouettes tridactyles …

IMGP5939D’une manière générale, je suis pour le fait de laisser les choses se faire. La nature finit souvent par trouver un équilibre.
Mais il me semble qu’il y a dans l’exemple du goéland deux choses à prendre en considération. D’abord le fait que le goéland est en grande partie responsable de la destruction d’espèces dont les effectifs sont désormais réduits à quasiment rien en France : guillemots, pingouins, fulmars, sternes (dont la très rare sterne de Dougall). Ensuite le fait que ce sont les activités humaines (société qui produit énormément de déchets) qui favorisent le développement rapide des populations de goélands et qu’on peut se poser la question d’une intervention de l’Homme lui-même pour essayer de remédier à la situation.
Cela dit, je reste plutôt partisan du non-interventionnisme. Mais les arguments des uns et des autres méritent d’être développés sur ce blog. Alors, qu’en pensez-vous ?

Un nouveau copain

Ce blog fait une petite pause et reprendra le lundi 13 juin.

Un tout dernier article donc sur un sujet qui me tient beaucoup à coeur : les relations que l’on peut tisser avec le monde animal sauvage (voir ici les articles 1 et 2 que j’avais déjà faits sur les mésanges).

Plusieurs de mes amis le savent déjà : je vis depuis ce week-end une expérience assez incroyable. Une histoire qui évidemment n’est pas faite de magie mais juste d’un peu de patience. L’expérience aura duré toute la semaine, l’écureuil aura hésité longtemps à faire le pas …

1Personne ne peut imaginer comment mon coeur a battu en ce

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