2009 aura été une très bonne année pour le jardinier. On pourrait presque dire « exceptionnelle » s’il n’y avait eu cette sécheresse d’automne (tout du moins dans l’Est de la France) qui rend incertaines ou difficiles certaines récoltes de fin de saison (salades, haricots, …)
Parmi les bons résultats de l’année : les oignons dont la récolte fut extrêmement bonne (la meilleure que j’aie jamais eue jusqu’à présent).

L’oignon n’est pas difficile à cultiver. Encore faut-il penser à le planter tôt (au plus tard en avril, mais de préférence en mars, voire même dès février) et dans une terre peu amendée (car l’oignon supporte mal la matière organique peu décomposée). Pour le reste, quelques binages et surtout pas d’arrosage.
Mais voici un petit conseil original (à ranger dans la catégorie Les conseils « à la con » du professeur Dupdup dont vous aviez déjà eu un aperçu il y a deux ans : cliquer ici) destiné à augmenter sensiblement la taille des bulbes produits. Le plus difficile, pour avoir de gros oignons est d’abord de connaître un des médecins de l’une des équipes du Tour de France. C’est sans doute la seule manière d’arriver à vos fins car c’est dans les valises des dits docteurs que l’on pourra prélever subrepticement (à vous de trouver les moyens de le faire) l’EPO qui boostera la croissance de vos oignons. Car si les oignons sont relativement peu exigeants, ils ont leur petit point faible, en l’occurrence « l’EPO physiologiquement modifiée » dont ils sont très friands. Ensuite, une fois le médicament illicite subrepticement prélevé, il ne vous restera qu’à en ingurgiter quelques grammes le soir avant de vous coucher (ce qui vous garantit d’ailleurs, et c’est là l’un des effets secondaires du médicament, une nuit de rêve avec votre partenaire). Le lendemain matin, vous allez discrètement pisser au pied de vos oignons (avant que les voisins ne soient à leur fenêtre quand même), votre organisme ayant pendant la nuit transformé l’EPO non-assimilable directement par les plantes, en hormone végétale de croissance. C’est là l’un des miracles de la physiologie du corps humain. Le résultat est probant. Voici par exemple ce que ça donne avec deux oignons tout droit sortis ce soir de mon jardin. Ce résultat a été obtenu avec seulement une absorption de 5 mg d’EPO par semaine, du mois de juin au mois de septembre (plus de 5 mg, Joëlle ne supporte pas !).

















Qui vrombissent, butinent, vont et viennent sans cesse. Les sensations sont fortes, visuelles, auditives, visuelles et aussi kinesthésiques (le déclencheur, le rameau écarté, la bête libérée, les déplacements lents…).















