Salades résistantes au froid

Tous les ans en septembre, je sème une variété de salade appelée Merveille d’hiver qui va survivre aux grands froids de l’hiver et me donner chaque printemps en avril des tas de salades.

Ces salades du début de printemps sont très

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Etiquetage et recyclage …

Un article proposé par Christophe
Pas de quoi révolutionner le jardin, mais une méthode simple et pas chère pour fabriquer ses étiquettes. Auparavant, je découpais des transparents pour rétroprojecteurs mais les étiquettes étaient peu lisibles, difficiles à fixer.
Alors voilà la deuxième génération, celle que je teste cette année. Quelques images vaudront mieux qu’un long discours.

Outillage : un cutter pour

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La fin des haricots

Amis du haricot, bonjour !

Comme je l’avais déjà annoncé sur ce blog, vous n’avez pas fini d’en bouffer des haricots, vu que je me suis mis en tête d’en cultiver un certain nombre de variétés. Et ce n’est qu’un début. Pas la fin. Pas la fin des haricots je veux dire !

Au fait, savez-vous d’où vient

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Soja en culture expérimentale

Le soja est une plante incroyable (deux fois plus de protéines que dans la viande) qui pourtant n’est pas cultivée par les jardiniers de notre pays.
Francisca m’ayant donné suffisamment de graines de soja pour que j’en partage, je propose que nous participions ensemble à une expérimentation l’an prochain : cultiver 4 variétés différentes.

Si certains habitués de ce blog étaient

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Récoltes d’automne (1)

Mes potirons ont été récoltés la semaine dernière. En général, sous nos latitudes, la date conseillée pour la récolte est le 15 octobre. Avant cette date, les potirons ne sont pas forcément à maturité. Après, les risques de gel sont importants dans l’Est de la France. La récolte de cette année a été plutôt moyenne. La pollinisation par les insectes a été faible et irrégulière (phénomène que l’on constate maintenant presque chaque année) et je crains par ailleurs que l’on m’ait volé quelques-unes de mes courges (en plus du reste). Il me reste cependant suffisamment de potirons pour arriver au printemps prochain.

A noter qu’il me restait encore au

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Légumes en forme

Vous trouverez sans doute que mes tomates ont un air coquin …

Oui, sans doute, sans doute … mais avez-vous vu les pommes de terre que cultive Luc en Belgique ?

Je me demande vraiment ce qu’il se passerait si je cultivais les pommes de terre de Luc à côté de mes tomates !

La serfouette, l’outil-roi du jardinier

Il existe de nombreuses manières de conduire son jardin, chacune d’elle a ses avantages et ses inconvénients. La mienne est le travail permanent de la terre et je me situe, avec cette méthode, dans la tradition des jardins d’autrefois.


« Un binage vaut deux arrosages »
me disait ma

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Le paillage au jardin

Nous voici arrivés à une période où il est difficile de manger un peu de verdure. Il n’y a plus grand chose au jardin et les quelques légumes présents sont précieux. Ainsi ces salades « merveille d’hiver » dont j’ai déjà parlé et qui doivent impérativement être semées en septembre en vue d’une récolte ultérieure en avril et début mai de l’année suivante.

Les poireaux font aussi partie des rares légumes subsistant de l’année précédente.

Ces deux légumes vont permettre de faire le joint avec la récolte des premiers légumes semés en 2010. Les prochaines salades à consommer sont déjà belles mais il faudra encore attendre une quinzaine de jours pour qu’elles soient de bonne taille.


Les salades aiment le frais. Et la tendance, année après année, est plutôt au sec. Alors que faire ?

Je suis en train de changer de méthode de culture car je suis convaincu que le sol doit rester le moins possible à nu. J’utiliserai peut-être la technique du BRF (Bois Raméal Fragmenté) dans les années qui viennent, mais je ne sais pas encore si je vais vraiment m’équiper d’un broyeur. Pour l’instant, je vais me contenter d’une technique moins onéreuse.

Ce printemps, j’ai remarqué que le sol était infiniment plus meuble et plus facile à travailler là où j’avais mis de la paille l’été précédente dans le but de maintenir un peu d’humidité au pied de mes tomates. Alors j’ai décidé de pailler l’ensemble du jardin. Ce qui va assurément permettre à toute une microfaune de vivre et de faire vivre le sol.

Certains d’entre vous pratiquent-ils cette technique ?

Précieuses récoltes d’avril

Les mois d’avril et de mai sont difficiles pour le jardinier qui souhaite se nourrir uniquement de sa propre production. Il n’y a plus grand chose en cave et les premières récoltes n’arriveront qu’au début juin.

Pour la troisième année consécutive, j’expérimente le fait de laisser les carottes en pleine terre. Cette année, j’ai gardé également des panais. Alors que je ne m’attendais pas à ce que ces légumes résistent à cet hiver très froid (le thermomètre est descendu à – 20°C), j’ai eu l’agréable surprise de constater que, pour la plupart, ils avaient bien supporté le gel. C’est un avantage considérable de pouvoir manger tout l’hiver des légumes frais plutôt que de les laisser se défraîchir en cave. La technique de laisser des carottes en pleine terre est une bonne technique mais il faut surveiller sa production dans le cas de risque de consommation des carottes par les campagnols terrestres.

J’ai récolté mes derniers légumes ce samedi 10 avril. Les légumes sont impeccables, bien au-delà de mes espérances.

Ma grande découverte de cette année est le panais. J’avais déjà fait allusion à ce légume lorsque j’avais parlé de l’histoire de la carotte, car l’histoire de la carotte et du panais sont si liées qu’il est impossible de savoir, dans la littérature ancienne, si l’on parle de l’un ou de l’autre … jusqu’au jour où l’on a obtenu la première carotte rouge et où le panais a commencé de tomber en désuétude (tout du moins dans notre pays).


Joëlle et moi avons testé le panais de différentes façons : râpé en salade, dans une soupe, en accompagnement d’un pot-au-feu et coupé fin avec d’autres légumes dans un wok. C’est un très bon légume et j’ai du mal à comprendre qu’il soit tombé autant dans l’oubli.


Avec une récolte aussi tardive, il y a fort à parier que mes panais récoltés samedi se garderont en cave jusqu’au mois de juin.

La carotte jaune du Doubs

La Franche-Comté n’est pas une terre de tradition maraîchère. Pour cette raison, les variétés de légumes typiquement originaires de cette région sont rares (on ne peut pas habiter la plus belle région de France et avoir tout le reste, faut quand même pas exagérer !).

Je ne connais que deux variétés qui semblent venir de Franche-Comté. La première, à vrai dire, je ne la connais que par son nom et ne l’ai jamais vue. Et pour cause ! Il s’agit du mythique pois de Frasne, originaire du Haut-Doubs, qui semble avoir disparu de la circulation à tout jamais.

Par contre, je connais bien l’autre variété. Il s’agit de la carotte jaune du Doubs. C’est l’une de mes carottes préférées.

La semaine dernière, mon frère a labouré le jardin qui est en plein champ. Je me suis aperçu dimanche que le soc de la charrue avait retourné une carotte que j’avais oubliée de récolter. La carotte était coupée en deux, elle était de taille impressionnante. J’ai récupéré ce qui était récupérable. Malheureusement, je n’ai pensé à la photographier en vue de cet article qu’une fois épluchée. Mais les photos donnent quand même une idée de la taille de la carotte entière.


Cette variété semble originaire du début du 19ème siècle. A l’époque, on l’appelait jaune obtuse du Doubs (en référence aux Francs-comtois que d’aucuns jugent très « obtus » ?). Elle fut présentée pour la première fois dans le catalogue Vilmorin-Andrieux en 1885. Depuis, on la trouve dans un certain nombre de catalogues, elle n’a donc pas complétement disparu. J’ai acheté mes graines chez Baumaux.


Sachant que débute la période des semis de carotte, je vous conseille donc cette très bonne carotte, très sucrée, et qui, de surcroît, a une capacité de conservation étonnante (je les laisse en pleine terre tout l’hiver).

Semis de pommes de terre en expérimentation

Bravo à Luc de Belgique qui a trouvé la solution à la petite devinette du précédent article (je m’attendais à ce que ça soit BF15, avec un tel pseudo … !). La photo représentait donc de jeunes plantules de pommes de terre.

Mais rappelez-vous : j’avais déjà publié, dans une autre devinette parue en octobre dernier, une photo du fruit de la pomme de terre. Vous aviez d’ailleurs mis un temps fou à trouver de quoi il s’agissait …

Il semblait évident que j’allais expérimenter la culture de pommes de terre, non pas à partir des tubercules comme on le fait habituellement, mais à partir de semis.

Et pourquoi procéder ainsi ? C’est Tom Wagner lui-même (l’hybrideur américain avec qui j’ai fait un stage à l’automne dernier au château de la Bourdaisière) qui m’a donné ce fruit de pomme de terre. Il pense avoir obtenu la seule variété au monde complétement résistante au mildiou. C’est dire tout l’intérêt qu’elle représente !

Dans un premier temps, j’ai récolté les graines en procédant de la même manière que pour la récolte de graines de tomates.

Ces graines sont été semées le 21 février dernier (il faut s’y prendre tôt car le cycle de culture prend deux à trois mois de plus lorsqu’on commence à partir de graines et non de tubercules). Ces graines ont donné naissance à de petites plantules dont peu ont réchappé à un accident malencontreux (j’ai ouvert la fenêtre sans voir qu’une petite barquette de semis était sur le radiateur … vous imaginez la suite !).

Je vais transférer d’ici une semaine chacune de ces petites plantules dans un godet individuel. Plus tard, je les mettrai dans un godet plus gros. Enfin, au début mai, je repiquerai les plants directement en terre. Mais pas de n’importe quelle manière !

D’après Tom Wagner, il faut procéder ainsi : on creuse une tranchée profonde, on y repique les plants que l’on recouvre entièrement de terre, sauf un petit toupet de feuilles qui dépasse. Toutes les semaines, au fur et à mesure de la croissance de la plante, on bute avec de la terre en laissant chaque fois dépasser un peu de feuilles. En fin de cycle de culture, les tubercules ont poussé dans une épaisseur de 50-60 cm de terre et ce système permet d’avoir une récolte maximale.

Mais cette technique reste pour moi théorique, je vais donc l’expérimenter cette année et vous en reparlerai à l’automne.

Si cette pomme de terre est effectivement résistante au mildiou, j’assurerai la diffusion des graines à l’automne auprès de toute personne intéressée.

Dans les semaines qui viennent, je pourrai sans doute donner un petit plant à quelques personnes intéressées afin que l’expérimentation, pour être plus probante, soit menée aussi dans d’autres jardins. Avis donc aux amateurs !

Petite devinette

Alors, c’est quoi à votre avis cette petite plantule qui pousse en ce moment bien au chaud dans mon salon et que je cultive avec la plus grande attention et la plus grande délicatesse ?


Hou la la, j’en connais une qui va se torturer le neurone toute la nuit ! :tongue:

Petites nouveautés dans ma cave

Ma cave s’est enrichie cet hiver. De quoi ? De bonne bouteilles de Bordeaux ? De bières belges ?
Que nenni ! De nouvelles salades … Je vois déjà la mine déconfite de certains…

Hé oui, je continue ma culture hivernale de salades en cave.
J’avais déjà parlé sur ce blog de mes cultures successives d’endives (voir ici le 1er et le 2ème article).

Ma cave s’est d’abord enrichie cet hiver d’une endive rouge. Goût identique à celui des variétés blanches mais ce type d’endive forme des pommes moins serrées. Les feuilles servent à faire de belles salades multicolores.


Deuxième nouveauté : j’ai semé pour la première fois de la barbe de capucin. Les racines se récoltent à l’automne et sont ensuite, tout comme l’endive, cultivées en cave à l’obscurité. Ses feuilles blanches ressemblent à des feuilles de pissenlit qui auraient poussé dans une taupinière.

Par ailleurs, je me suis rendu compte cet automne que les nombreuses chicorées italiennes que j’avais au jardin (castelfranco, palla rossa, grumolo …) avaient de grosses racines, tout comme l’endive. J’ai alors arraché un certain nombre d’entre elles et les ai repiquées en cave dans le noir. Hé bien, à ma surprise, toutes ces sortes de salades peuvent être « forcées » en cave à la manière des endives. Elles ont toutes donné en plein hiver de délicieuses petites salades de formes et de goûts différents.


L’hiver prochain,  je systématiserai cette technique adaptée aux chicorées et les cultiverai de cette manière à une plus grande échelle (l’échelle, c’est à cause de l’engrais que je mets … :biggrin: )

Mes salades de l’année 2009 (5)

J’aime beaucoup les chicorées italiennes en raison de leur amertume. Beaucoup de personnes n’aiment pas. Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas …

Je ne sais pas trop où en sont les miennes qui sont encore en plein champ mais, vers Noël, camouflées sur une belle couche de neige, elles avaient résisté à un froid d’au moins 17°C en dessous du zéro. Les dernières que nous avons consommées datent de la fin décembre.

J’en avais semé une douzaine de variétés différentes mais les étiquettes se sont perdues en cours de route et j’ai un mal terrible à mettre un nom sur chacune d’entre elles.


Il n’est pas toujours facile de les faire « pommer ». Je ne sais d’ailleurs pas comment il faut faire, j’ai l’impression que certaines sont récalcitrantes. Pourtant je leur parle avec la même douceur qu’aux autres, sans doute est-ce l’accent franc-comtois que les font se hérisser. Mais lorsqu’elles poussent de manière serrée, il faut plusieurs repas pour arriver à bout d’une salade.

(variété bianca invernale qui est une sélection blanche de di chioggia).

S’il ne fallait garder qu’une seule de ces chicorées italiennes, ce serait sans doute la castelfranco, salade aux feuilles veinées, qui existe sous plusieurs formes, toutes très belles.


A noter que la coloration de ces salades n’apparaît en général qu’avec les premiers froids.

Culture de pneus

Ceux qui passent à côté de mon jardin vont se dire que « décidément, il est fou l’dupdup, v’la qu’y s’met à cultiver des pneus ! Pour un écolo … »
Effectivement, ça n’a pas l’air très catholique comme culture.

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En fait, il s’agit juste d’une petite expérimentation pour protéger mes artichauts pour l’hiver. J’ai coupé les feuilles, j’ai mis deux pneus autour du pied (soit 60 pneus trimballés ce matin sous la pluie fine) et j’ai remis les feuilles coupées autour et par-dessus chaque pied d’artichaut. La plupart du temps, je n’arrive pas à les sauver du froid et je dois en semer de nouveau tous les ans. Et quand je les paille, la bise glaciale (très violente dans un endroit aussi exposé) me décoiffe tous les artichauts et mes les réduit chaque fois à néant. Alors, des pneus, pourquoi pas ! Probablement que j’ajouterai de la paille dans les semaines qui viennent.

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Si l’expérimentation marche, j’imagine la tête des promeneurs quand ils verront au printemps prochain mon panneau de remerciement à Michelin !

La culture du céleri-rave

Le jardin n’a pas fière allure en ce moment. Des salades d’hiver, quelques choux, ainsi que le feuillage encore bien vert des carottes, sont les seuls à émerger d’un jardin qui a tendance à ressembler, au fil des semaines qui passent, à un champ de ruines. Ce sont encore les artichauts qui ont la plus belle gueule : les huit variétés que j’ai semées en janvier sont bien parties pour passer l’hiver (ce qui n’est jamais gagné d’avance dans notre région).

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Mais en ce moment, l’essentiel de la vie potagère ne se passe pas à l’air libre mais sous terre. Car les racines et les tubercules peuvent rester au jardin bien plus longtemps que les autres légumes. Leur partie comestible est souterraine et il faut un froid assez vif sur un sol déjà très froid pour que ces légumes gèlent sous terre.

Le jardin regorge donc encore de salsifis, scorsonères, crosnes, persil tubéreux, navets, choux-raves, panais, barbe de capucin, endives, carottes, souchets. La plupart attendront quelques semaines pour être récoltés, voire même quelques mois pour les plus résistants (panais et crosnes notamment).

Seules quelques plantes à racines ont été récoltées au cours des dernières semaines. Parmi elles, une trentaine de céleris-raves qui sont entreposées dans une cave bien froide.

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J’ai découvert la culture du céleri-rave il y a quelques années seulement et je ne comprends pas comment j’ai pu attendre d’être aussi vieux pour me pencher sur ce délicieux légume, assurément l’une des plantes-racines les plus parfumées.

Pourtant, rien de bien compliqué pour la culture de cette plante. L’idéal est de faire soi-même ses propres semis courant mars. Le repiquage peut avoir lieu dès le 15 avril (j’ai remarqué que de faibles gelées pouvaient être supportées).

Il y a deux petits trucs à savoir sur cette plante (et qui sont rarement écrites dans les bouquins).

On aura d’abord intérêt à repiquer plusieurs fois de suite les jeunes plants (je le fais deux fois en général) afin d’obtenir des plants plus gros (cela s’explique facilement, à chaque fois on repique la plante dans un « sol neuf », non encore épuisé en oligoéléments et autres substances nutritives).

Deuxième chose : dans le courant de l’été, on enlèvera toutes les feuilles du tour qui sont abimées afin de ne laisser que les feuilles du milieu. Cela concentre toute l’énergie de la plante dans la racine qui devient ainsi bien plus grosse.

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Il semblerait que les céleris-raves nécessitent un arrosage régulier. N’ayant pas la possibilité d’amener de l’eau en plein champ et ayant banni l’arrosage, mes plants restent au sec tout l’été et ne semblent pas trop en souffrir.

Les céleris-raves que l’on cultive ont parfois tendance à être creux. C’est un signe de carence en bore (et je ne pense pas que l’on puisse y remédier facilement, en tous les cas je n’ai pas le remède à ce problème récurrent, notamment dans les terres trop riches en calcium).

L’idéal est de conserver ces légumes dans du sable. Je n’ai jamais pris le temps de le faire, mes céleris sont simplement entreposés dans une cave bien froide et ils tiennent bien jusqu’en mars.

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Purées, potages, salades, gratins, rémoulade, légume farci … tout est prêt pour que Joëlle et moi nous livrions cet hiver à une fantastique Céleri-Rave Party ! Il s’en passe de drôles de choses chez les Dupdup !

Mes salades de l’année 2009 (4)

Comme je l’avais dit dans un précédent article, je n’ai pas vraiment pris le temps d’observer, d’anoter et de photographier la quarantaine de variétés de salades que j’ai cultivées cette année. Je continue cependant de réaliser quelques articles sur le sujet à partir du peu de données (notamment photographiques) que j’ai pu amasser au cours de cette année.

Comme je l’avais également écrit dans le dernier article, le critère n°1 pour le choix des salades d’été est leur résistance à la montée en graines provoquée par de fortes chaleurs. C’est un critère devenu très important en raison des épisodes extrêmement chauds (avec des températures de plus de 35°C) que nous subissons désormais chaque été.

Dans le dernier article j’avais éliminé trois variétés, au demeurant excellentes, qui montent en graines dès les premières chaleurs. Il s’agissait de laitue reine de mai, batavia gloire du Dauphiné et laitue truitée, trois variétés qu’il ne faut donc réserver que pour les cultures de début de printemps et d’automne.

J’attendais de bons résultats de la part des salades romaines, que j’aime en général beaucoup, mais je dois dire que les résultats n’ont pas été probants et leur résistance aux chaleurs a été moyenne (mais cependant meilleure que les trois citées précédemment). Ainsi la romaine blonde delle 7 lune.

romaine-blonde-delle-7-lune

Six autres variétés ont fini par monter en graines. Je pense que ces variétés-là devraient cependant bien se comporter lors d’été normaux (mais qu’est-ce maintenant qu’un « été normal » ?). Il s’agit, dans l’ordre de lecture des photos, des variétés suivantes : Laitue brune périchonne, Cressonnette du Maroc, Laitue grosse blonde paresseuse, laitue Augusta, Laitue Lenny et Laitue Magenta.

salades1Restent donc les variétés les plus intéressantes et qui ne montent pas en graines malgré le chaud. Une seule variété de laitue a supporté le test, il s’agit de la Laitue Appia.

laitue-appia

Ce sont finalement les batavias qui s’en sortent le mieux (et ça tombe bien, j’adore le croquant de ces salades et je les préfère infiniment aux laitues pommées classiques). Quatre variétés donc de batavias au palmarès de mes salades d’été : Canasta, Camaro, Chou de Naples et Rosinski.

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Quatre variétés à semer donc sans réserve !