Monsieur Roger

Les personnes âgées voient leur univers se rétrécir progressivement. Impossible d’échapper à ce destin impitoyable comme le rappelle si justement la chanson de Brel et sa célèbre « pendule au salon qui dit oui, qui dit non ». Mais il y a aussi les contrexemples ! Oh je sais, ils ne sont pas nombreux. Combien de personnes de 80 ou 90 ans sont encore habitées par une véritable foi en la vie et un enthousiasme sans limites ?

Depuis quelques temps, l’idée de faire un petit article sur ce thème me travaille. J’ai pensé écrire quelques mots à la mort d’Elisabeth Scharwtzkopf, chanteuse d’opéra décédée il y a peu de temps à près de 90 ans et qui m’avait fortement impressionnée par la force qui émanait d’elle. Et puis non, je n’avais pas suffisamment de choses à dire.

Et aujourd’hui, l’occasion de le faire m’est malheureusement donnée.

Monsieur Roger, nous étions tous deux, vous et moi, passionnés de nature et de musique et dès notre première rencontre, nos relations se sont nouées autour de ces deux thèmes. C’était il y a un peu plus de vingt ans.

Je me souviens avec émotion de cette soirée passée avec Guy et vous à attendre les blaireaux devant leurs terriers. Vos 80 ans passés ne vous avaient pas empêché de parcourir la forêt à la tombée de la nuit. Ces blaireaux, vous en rêviez depuis longtemps et ils sont venus. J’aurais été tellement malheureux qu’il en fût autrement !

Monsieur Roger, nous nous sommes rencontrés épisodiquement tous les deux ou trois ans, à l’occasion de vos rares venues en Franche-Comté mais chaque fois j’attendais ce moment précieux où nous pouvions parler de ces grands musiciens qui vous passionnaient : les grands romantiques du 19ème siècle mais aussi et surtout Rachmaninof dont vous parliez avec passion. Leurs partitions étaient votre pain quotidien et je regrette beaucoup de ne vous avoir jamais entendu à votre piano. Mais je crois que c’était un peu votre jardin secret. Vos yeux étaient toujours pétillants mais je leur ai souvent trouvé un éclat particulier lorsqu’il était question de musique.

Et puis le temps a passé. Je me souviens de ma visite, avec Joëlle, il y a trois ans je crois, dans votre maison de retraite en Belgique. L’un de vos cols du fémur vous avait lâché. C’est en parlant de Schubert et de Brahms que nous avons tous quitté la maison de retraite, vous sur votre fauteuil déambulant dans cette petite ville, votre famille, Joëlle et moi vous accompagnant pour aller dans un petit restaurant.

A plus de 90 ans, vous aviez aménagé votre salle de bain de la maison de retraite pour qu’elle puisse accueillir votre piano. Je vous entends encore dire « avec mes doigts plein de rhumatismes, je n’arrive plus tout à fait à faire un octave complet, mais ça sonne à peu près pareil ». Toutes vos phrases étaient émaillées d’humour et je me dis souvent qu’on ne peut arriver à cette plénitude et à cette réussite de vie sans une forte dose d’humour.

Il y a trois ans, lors d’un petit repas chez moi, vous avez ri comme rarement j’ai vu rire quelqu’un. C’était un fou rire ! J’aimerais tellement entendre quelques jeunes de vingt ans rire de cette manière !

L’an passé, coup de théâtre ! Vous avez décidé, par grand froid, de quitter ce que vous appeliez votre « prison dorée ». Finie la maison de retraite ! A 93 ans, vous avez donc refait le chemin en sens inverse et vous êtes venu vivre de nouveau dans votre maison. Quelle force intérieure pour en arriver à une telle décision !

Monsieur Roger, vous aimiez les oiseaux. L’hiver dernier, vous avez tenu à voir les sittelles et les mésanges qui venaient manger dans la main. C’est la dernière fois où nous nous sommes vus. Votre humour, votre vivacité d’esprit, votre enthousiasme, votre sensibilité, tous ces ingrédients que vous portiez en vous, étaient intacts. L’âge semblait pour ainsi dire ne pas avoir de prise sur votre esprit.

J’aurais tellement aimé que d’autres vous connaissent aussi. Car vous aviez encore sûrement de formidables « leçons de vie » à donner. Vous étiez parti pour devenir centenaire. Mais le destin en a voulu autrement.

Le feu qui brillait au fond de vos yeux et qui vous animait s’est éteint mais ceux qui, comme moi, ont croisé votre chemin on reçu chacun une petite partie de la flamme.

Monsieur Roger, merci pour cette lumière qui m’accompagnera longtemps !

Quand « communication » rime avec « indigestion »

Nous sommes submergés par l’information. Et notamment par l’information écrite. Une bonne partie des milliers d’arbres qui sont coupés chaque jour en France pour fabriquer de la pâte à papier pourrait être largement épargnée.

Je dois avouer qu’une partie du courrier que je reçois à mon boulot part directement à la poubelle (à recycler, évidemment) ! Ai-je vraiment le choix d’ailleurs ? Car comment garder des revues qui ne servent à rien et qui ne me concernent pas ? A quoi ça sert qu’on m’envoie le courrier du Bureau sur les Recherches Géologiques et Minières alors que je ne travaille pas dans ce domaine ? Ou une communication sur la charte environnement du département de l’Essonne alors que je travaille dans l’Est de la France ? Ou le rapport d’activités de l’Agence de l’Eau de Bretagne ? Quelle est l’intention réelle de tous ces organismes ?

Ce qui me gonfle le plus, c’est quand le même courrier arrive, sous plusieurs enveloppes différentes, à plusieurs salariés de la structure. Tous les personnes concernées font d’ailleurs comme moi : illico poubelle à recycler !

Aujourd’hui, c’est le comble. Accrochez-vous !

La factrice nous a apporté … douze fois le même courrier. Douze fois, alors que nous sommes … seulement six à travailler dans la structure ! 6 enveloppes normales + 6 autres enveloppes en papier renforcé, excusez du peu !

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Et elle viennent d’où, toutes ces enveloppes ? Du CNDP, autrement dit la Commission Nationale du Débat public. Et qu’est-ce qu’il y a dans ces enveloppes ? Une lettre signée d’un dénommé Philippe Marzolf et … un CD Rom ! Ou plutôt, vous l’avez compris, 12 CD Rom ! Et qu’est-ce qu’il y a sur ces CD Rom : la « synthèse du compte-rendu du débat public sur la politique des transports dans la vallée du Rhône et l’arc languedocien ». Et où est-ce qu’on travaille ? En Franche-Comté …. !

Je dois dire que ça m’a fait sourire sur le moment. Sur le moment seulement car là, j’enrage !

Highway 61 revisited (2)

Le projet Dylan se poursuit avec notre ami Jean-Louis qui nous offre ce mois-ci une cinquième traduction libre de l’une des chansons du chanteur. Il s’agit de la chanson Queen Jane approximately extraite du disque Highway 61 revisited que j’ai chroniqué hier. Vous pouvez cliquer pour découvrir le texte original et aller sur amazon pour en écouter un extrait de 30 secondes.

Presque aussi bornée que la reine Jeanne

Quand ta mère retournera toutes les invitations que tu reçois
Et que ton père expliquera à ta sœur

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Highway 61 revisited

DISCOGRAPHIE DE BOB DYLAN (6)
Me voilà arrivé à l’un de mes disques fétiches, encore un de ceux qui ont contribué à changer le cours de la musique.

Dylan est alors à son zénith : le célèbre film qui lui est consacré Don’t look back montre l’icône qu’il est devenu auprès du jeune public, des groupes s’emparent de ses chansons et en font des succès énormes : les Byrds avec Mr. Tambourine man, Sonny & Cher avec All I really want to do et les Turtles avec It ain’t me babe, les Beatles sortent successivement deux disques très influencés par Dylan : Rubber soul et Revolver.

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Lorsque Dylan revient en studio en juin 1965 pour une séance historique qui ne va durer que 5 jours, il y entre avec Mike Bloomfield, guitariste, et Al Kooper, pianiste. Dylan ne se soucie pas du tout de répéter avec le groupe avant d’entrer en studio et il lui importe peu qu’Al Kooper n’ait jamais touché un orgue de sa vie. C’est pourtant sur le premier morceau du disque Like a rolling stone qu’Al Kooper fera sa découverte de l’orgue et qu’il plaquera sur la chanson des notes incroyables devenues célèbres. Aussitôt enregistré, ce titre sort en single. La chanson est trop longue (6 minutes au lieu des 2′ 30″ habituelles) pour passer sur les ondes, les paroles sont opaques (une fois de plus) mais les appels téléphoniques aux radios sont incessants et celles-ci finissent par passer cette chanson qui deviendra « le » tube de Dylan, considéré encore aujourd’hui comme l’un des meilleurs singles de tous les temps. Cliquer ici pour écouter des extraits de chacune des chansons et lire les critiques d’internautes sur amazon.fr.

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Le disque révèle d’autres compositions toutes aussi remarquables les unes que les autres, parmi lesquelles Tombstone blues, Ballad of a thin man, Queen Jane approximately, Just like Tom Thumb’s blues et Desolation Row. Dans chacune de ces chansons, Dylan est habité par une grande force intérieure, il y a beaucoup de magie dans ce disque.

Alors que le disque n’est pas encore sorti et que le public connait à peine le single Like a rolling stone qui veint juste de sortir, Dylan se présente à l’incontournable festival folk de Newport. Il en est la vedette très attendue mais il en repartira dans la cacophonie générale.

Il est probable que Dylan, qui avait prévu de jouer en acoustique devant le public de folkeux, ait changé d’avis au début du festival. Il rencontre sur ce lieu Al Kooper qui se trouvait là et les musiciens du Butterfield Blues Band. Et c’est avec eux qu’il décide de se produire. Les puristes du monde folk sont alors interloqués de voir Dylan débouler sur scène avec une guitare électrique et le chaos éclate aussitôt. Huées, colère et protestations se mêlent à quelques applaudissements. Les gens fuient ou se bouchent les oreilles (d’autant que le son saturé est réglé extrêmement fort).

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Tous les musicologues considérent que ce dernier week-end de juillet 65 a été « un virage majeur pour l’ensemble de la musique populaire » (Robert Santelli) et que cette date marque la mort du folk et la mise sur orbite du folk rock.

Et Dylan persiste et signe. Dans les semaines qui suivront, il forme son nouveau groupe très éléctrique The Hawks (qui deviendra plus tard The Band) et part en tournée, repoussant sans cesse ses propres limites et celles de son groupe. « On a fait le tour du monde et partout, les gens nous ont sifflés ». « D’un endroit à l’autre, c’était pareil, on se faisait huer. On prenait nos cliques et nos claques pour gagner la ville suivante et là, rebelote ».

Cette tournée va parachever la mort du folk. Une grande page est tournée car la jeune génération, finalement, suivra Dylan et laissera les vieux folkeux de la gauche américaine en arrière sur le bord de la route.

En pleine cure de raisin !

Chaque année, j’attends le début d’automne avec impatience. C’est en effet le moment où je pratique ma cure annuelle de raisin. Les gens qui ne connaissent pas ont souvent un a-priori négatif sur ce genre de choses : d’où est-ce que tu tiens ça ? c’est quoi ce truc ? … et puis ceux qui se hasardent à faire une petite cure sont souvent conquis et la refont chaque année.

Les vertus du raisin sont connues depuis très longtemps. Au moyen-âge, lorsque quelqu’un était très malade, on espérait qu’il puisse attendre la saison de raisins, période où l’espoir était permis qu’il guérisse. La cure de raisin a été très à la mode au 19ème siècle et de nombreux lieux de cure sont apparus, notamment dans l’Est de la France, en Suisse, en Allemagne et en Autriche. Et puis arriva le fameux 20ème siècle avec l’arrivée de la médecine moderne et la foi inébranlable dans la chimie, synonyme de progrès. Finis les vieux remèdes de bonne femme !

La cure de raisin est donc tombée dans l’oubli mais elle a été remise au goût du jour il y a une vingtaine d’années par la revue les quatre saisons du jardinage qui avait alors incité ses lecteurs à pratiquer la cure et à observer les résultats d’un point de vue médical. Suite au succès de l’opération, la cure de raisin est revenue en force.

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Si la cure de raisin est utilisée aujourd’hui pour se soigner, elle est surtout réalisée dans le but d’éliminer les toxines qui se sont accumulées dans notre organisme en raison des excès alimentaires liés à notre mode de vie moderne. La perte de poids est aussi recherchée par beaucoup de personnes, plutôt de sexe féminin, mais je dois dire que ce point n’est pas négligeable, surtout pour ceux qui, comme moi, disposent d’un petit « capital ventre » qui ne demande qu’à prospérer.

Le principe de la cure est plutôt simple : on ne mange que du raisin (de préférence à peau fine, l’idéal est le chasselas), autant qu’on veut et quand on veut, la durée de la cure est variable (je la fais généralement pendant une semaine, parfois jusqu’à 10 jours) et elle peut être pratiquée sans risque jusqu’à un mois sans suivi médical.

Autre principe extrêmement important : on ne reprend une alimentation normale que très lentement (reprise sur une demi-période. Exemple, après 10 jours de cure, la reprise d’une alimentation normale se fait progressivement sur 5 jours, la viande n’apparaissant qu’au 5ème jour). Chose étonnante, après une cure on a tendance a avoir un mode d’alimentation beaucoup plus sain (sauf pour les bonnes bières, en ce qui me concerne … !).

Des effets indésirables se manifestent parfois (souvent au début), par exemple des maux de têtes, mais la plupart des gens qui font la cure la vivent bien : sensation de bien-être, légéreté, meilleur fonctionnement des sens, esprit désembrumé, … et beaucoup continuent chaque année dans cette voie là (avec Joëlle, nous en sommes par exemple à notre 14ème cure et nous connaissons peut-être une vingtaine de personnes qui pratiquent la cure chaque année).

Cette année j’ai commencé plus tard (because mon séjour « oiseaux et bières » de la semaine dernière au bord de la mer du nord) et je n’ai commencé que lundi. Au bout de trois jours, j’ai perdu 3,7 kg. Il est vrai qu’au fil des années je mange de moins en moins de raisin et que ma cure est parfois à la limite du jeûne.

Il y a quatorze ans, alors que j’étais déjà plutôt mince, quand je faisais la cure on me disait « tu vas perdre un os » ou « tu vas t’envoler ». Bizarrement, on ne me le dit plus. Mais où est donc passée ma « taille de jeune fille » ?

En selle les hirondelles !

L’une de mes collègues, Céline, vient de faire un stage dans la Brenne. Elle a ramené de cette région des photos étonnantes, qu’elle m’a permis d’utiliser sur mon blog.

Sur une ancienne ferme, des hirondelles de fenêtre ont mis à profit l’architecture du bâtiment. On admirera d’abord la construction des nids qui est d’une symétrie presque parfaite.

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Mais le plus surprenant encore est à l’intérieur du bâtiment. Des vélos sont suspendus dans la grange. Jusque là, rien d’inhabituel. Sauf qu’en y regardant bien, on s’aperçoit que des hirondelles rustiques (une autre espèce) ont construit leurs nids directement sur les vélos. Ainsi, sur la route avant du vélo violet :

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Un couple d’hirondelles a même utilisé la selle d’un vélo pour y construire son nid.

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Bel exemple d’adaptation aux activités humaines. Est-ce là le signe d’une nouvelle évolution de cette espèce, ce qui lui permettrait ainsi de recoloniser peut-être un habitat humain qui lui est de moins en moins favorable ? A suivre.

La dignité des vieux éléphants

J’aime l’image de ces vieux pachydermes qui, dans la savane africaine, vont mourir seuls avec dignité, loin des regards, dans ce que l’on appelle le « cimetière des éléphants ». Ah, si les vieux éléphants du PS pouvaient prendre modèle sur leurs cousins africains !

(Re)partir en migration

OISEAUX DE TEXEL (2)
Toutes les bonnes choses ont une fin. Me voilà donc revenu d’un petit séjour d’une semaine au bord de la mer du Nord. J’en reviens une fois de plus avec les yeux pleins de milliers d’images d’oiseaux.

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Les huîtriers-pies et les phoques sont toujours au rendez-vous mais je retiendrai particulièrement de ce séjour le balbuzard s’envolant avec un poisson entre les serres, le vol des milliers de bécasseaux variables, l’apparition magique du bécasseau violet, le rassemblement d’un millier de courlis serrés les uns contre les autres et la démarche rapide des bécasseaux cocorlis évoluant au milieu de maubèches rondouillards (sans compter évidemment la skuumkoppe, bière de Texel, bue avec les amis).

J’aime ces périodes de migrations qui poussent les oiseaux à rechercher des cieux meilleurs à l’approche de temps austères.

J’apprécie beaucoup le fait d’être complétement déconnecté de l’actualité, le temps des vacances. Ce matin, un survol rapide de l’actualité de la semaine me donne les principaux événements de la semaine : l’annonce que 2005 a été l’année la plus chaude depuis 12 000 ans, la gauche française qui poursuit son avancée inexorable sur le chemin de la gauche la plus bête du monde, les pauvres qui deviennent encore un peu plus pauvres et les riches un peu plus riches, le projet de budget 2007 qui prévoit la suppression de 8 700 postes d’enseignants, Georges Bush qui est toujours vivant, …

La plongée dans les infos au retour des vacances me fait toujours le même effet et l’envie de repartir me reprend déjà. Ah, si je pouvais, moi aussi, fuir et partir en migration chaque fois que le climat de l’actualité ne me convient pas !

Blog en congés (4)

Décidément, je me demande si l’île Texel n’est pas en train de devenir ma deuxième patrie. Me voilà donc reparti pour un nouveau séjour, en compagnie d’amis, au bord de la mer du Nord.

Les goélands et l’air du large m’appellent une fois de plus !

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(photo réalisée lors de mon dernier séjour à Texel en mai)

Mes articles reprendront le samedi 30 septembre. Courage à ceux qui bossent !

La Chine de l’horreur

Mais qu’est-ce qu’ils ont donc tous ces hommes politiques et tous ces journaux français qui nous vantent régulièrement les mérites de la Chine que l’on est prié de considéré comme un modèle ?

Il est vrai que vu de loin, une croissance à deux chiffres depuis plus de dix ans, ça force le respect. Mais à y regarder de plus près, il ne fait vraiment pas bon vivre en Chine : conditions de travail ignobles (moins d’un travailleur sur deux possède un contrat de travail), pollutions gigantesques, majorité de la population qui n’a pas accès à l’eau potable, exécutions sommaires, pas de libertés individuelles… Seule une minorité bénéficie des retombées de la croissance.

La grande presse va-t-elle un jour ouvrir les yeux et cesser de nous casser les couilles avec ce mythe de la Chine moderne ouverte sur la mondialisation ?

Il semble qu’il y ait en Chine un vrai scandale dont personne ne nous parle dans la presse officielle : c’est celui de l’élimination des adeptes du Falun Gong. Le Falun Gong est un mouvement spirituel dont les membres sont au départ issus du parti communiste chinois. Le nombre d’adeptes a augmenté tellement vite (80 millions de membres aujourd’hui) que le gouvernement a pris ombrage de cette concurrence au sein de son propre parti et a décrété son élimination en 1999 … en arguant du fait que le mouvement Falun Gong est une secte hérétique (alors que tous les autres pays au monde considérent cette organisation comme un simple mouvement spirituel).

Le journal chinois indépendant Da Ji Yuan a ainsi révélé en mars dernier l’existence de camps de concentration dont l’activité principale est de prélever des organes destinés au trafic (cornée, reins, peau, coeur…) puis d’incinérer ensuite les corps. Il y aurait 36 camps de concentration (qui abritent exclusivement les adeptes du Falun Gong) dont le plus grand incarcère 120 000 personnes. Il semblerait que personne n’en ressorte vivant.

L’affaire commence à se savoir et le gouvernement chinois semble s’être préparé les temps derniers à éliminer en masse les détenus des camps avant l’arrivée d’enquêtes internationales. Les hôpitaux ont prévenu leurs patients qu’il fallait « venir vite » pour les transplantations, qu’un organe pouvait leur être trouvé en un ou deux jours seulement mais que « celà deviendrait difficile lorsque ce stock d’organes sera épuisé ».

Si vous faites quelques recherches rapides avec Google sur ce scandale, vous y trouverez des tas d’informations qui vont toutes dans le même sens (mais avec des chiffres qui varient d’un article à l’autre).

Comment la communauté internationale peut-elle garder le silence sur ce massacre organisé ?

Le Paon du jour

PAPILLONS DE NOS JARDINS (6)
Le mois de septembre voit fleurir les premiers asters de nos jardins. C’est pour moi l’occasion de revoir ce beau papillon qu’est le paon du jour et qui n’avait guère fréquenté mon jardin depuis ce printemps. C’est l’un des papillons communs les plus beaux, il est facilement reconnaissable à ces belles taches, que l’on appelle ocelles, et qui sont disposées comme des yeux destinés à affaroucher d’éventuels prédateurs.

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Comme d’autres espèces de papillons, le paon du jour est beaucoup moins visible lorsqu’il est posé, ailles fermées, et qu’il profite alors d’un certain mimétisme avec son environnement.

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Si beaucoup d’espèces de papillons semblent disparaître au fil des années, le paon du jour reste fréquent. Il faut dire que les plantes qui accueillent sa chenille, les orties, sont plutôt communes et favorisées par le mode d’agriculture d’aujourd’hui (les orties se développent sur les lieux riches en nitrates et nitrites).

Les oeufs du paon du jour sont pondus en petits paquets (contenant de 50 à 200 oeufs) sur la face inférieure des feuilles d’orties (ou parfois de houblon). Quelques jours après leur éclosion, les chenilles entament déjà leur première mue. A ce stade, elles vivent en communautés dans un réseau de soie et dévorent tout sur leur passage.

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Au bout de quatre mues, après avoir épuisé leurs plantes-hôtes et changé plusieurs fois de plantes, les chenilles vont s’écarter du groupe et se fixer sur une tige sèche, se transformant d’abord en chrysalide puis au bout de deux semaines en bel adulte ailé. Les adultes vont s’accoupler très rapidement après leur métamorphose puis vont vivre leur vie en butinant des fleurs diverses.

A l’automne, les adultes de la dernière génération vont hiberner à l’abri, dans des terriers de renards, des grottes ou des caves.

Aujourd’hui, il a plu toute la journée. Il va sans dire qu’aucun paon du jour n’était de sortie. Par contre, dès 7 heures du matin, le coup de feu d’un chasseur a éclaté dans le silence du lever du jour. C’était un autre « pan » du jour ! Et qui va sévir pendant six mois encore ! Ce qui laisse pas mal de temps à l’épouse pour aller « papillonner » !

Légumes et fruits en parole

En juillet, j’avais écrit un article disant que j’étais à la recherche d’expressions utilisant des noms de légumes et de fruits.

Grâce aux commentaires de Nico, Anne, Pascale et Vincent, l’inventaire s’était enrichi rapidement au fil des jours. Qu’ils en soient tous remerciés.

Voici la synthèse de ce qui avait été trouvé (j’ai éliminé tout ce qui tenait plutôt du proverbe, ça pourrait éventuellement faire l’objet d’une recherche ultérieure) :

AMANDE
• Les yeux en amande (les yeux effilés, de type asiatique)

ARTICHAUT
• Coeur d’artichaut (inconstant en amour : « une feuille pour tout le monde »)

ASPERGE
• Aller aux asperges (faire le trottoir)
• Asperge : sexe de l’homme
• Asperge du pauvre (le poireau)
• Asperge (se dit d’un adolescent qui a grandi trop vite : « il a tout d’une asperge »

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Ces vieux qui tiennent encore la route !

Je n’éprouve qu’un plaisir limité à écouter les rockers vieillissants dans leurs musiques d’aujourd’hui. Il est rare que l’inspiration des débuts soit encore au rendez-vous. Les Rolling Stones continuent, année après année, à mouliner une espèce de rock ‘n roll toujours dynamique mais sans vraiment de surprise pour l’oreille. Les plus complaisants des auditeurs diront que les Stones sont devenus « une véritable institution », les plus critiques « une caricature d’eux-mêmes ». Une chose est sûre : le spectacle a remplacé la musique … même si c’est du bon spectacle (et même du très grand spectacle !).

Mes véritables émotions musicales des dernières années viennent de musiciens beaucoup plus jeunes : Devendra Banhart, Bright Eyes, Sufjan Stevens ou Cat Power.

Mais bon, ne jetons pas tous les vieux à la poubelle (car je pourrais malencontreusement les y rejoindre) il y en a qui arrivent encore à donner le meilleur d’eux-mêmes alors qu’ils ont allègrement dépassé la soixantaine, c’est par exemple le cas de Van Morrison (le célèbre chanteur de Them, auteur de Gloria en 1966) qui continue au fil des années de sortir des disques très inspirés.

L’année 2006 aura été marquée par deux grands disques réalisés par des rockers d’un autre siècle et qui ont tenu cette année le haut de l’affiche de l’actualité musicale : Paul Mc Cartney (qui a sorti en début d’année le meilleur disque peut-être de toute sa carrière, un disque digne de l’époque des Beatles) et puis surtout Bob Dylan.

Il y a un réel phénomène Dylan depuis le 28 août dernier, date de la sortie de son dernier disque. C’est la première fois dans l’histoire de la musique qu’un artiste de 65 ans est n°1 des ventes (aux Etats-Unis mais aussi dans d’autres pays) (Dylan n’avait plus été au sommet des ventes depuis la sortie de son disque Desire en 1975) et il semblerait qu’il fasse un tabac un peu partout. La presse française a été nombreuse à relayer l’événement. 192 000 CD ont été vendus dès la première semaine aux Etats-Unis (celà dit, les chiffres des ventes n’ont souvent qu’un lointain rapport avec la qualité des disques et ne prouvent rien !).

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Comme je parle chaque mois, de manière chronologique, des disques de Dylan, que je n’en suis qu’au 5ème et que ce dernier disque ne sera chroniqué que dans 3-4 ans, je ne vais pas trop anticiper. Simplement dire que Modern Times, n’est pas, contrairement à ce que pourrait suggérer le titre, une musique très moderne. On est plutôt proche des racines de la musique qui a marqué la première moitié du 20ème siècle : blues countrysant, rythm’ n’ blues et ballade.

L’ambiance générale du disque est plutôt calme malgré un Rollin’ and Tumblin’ débridé. Il y a quelque chose de très nouveau dans ce disque de Dylan, peut-être que c’est à cause de la voix qui est plus lente que d’habitude et mise en tout premier plan. Ce disque ressemble plutôt à la confidence d’un proche.

Le Monde.fr a écrit que Dylan semblait dans ce disque plus dégoûté par le monde que révolté. Peut-être que les paroles expliquent cela mais j’ai plutôt le sentiment d’écouter un Dylan en paix avec lui-même et avec le reste du monde. Il y a un je ne sais quoi de magique et d’envoûtant dans ce disque, c’est la première fois d’ailleurs que dans la voiture j’écoute le même CD en boucle depuis dix jours et je n’ai pas l’impression que cela ait un rapport avec un quelconque Althzeimer naissant !

A acquérir donc sans hésiter !

Nouvelle configuration de mon pc

Vous avez été nombreux à remarquer que mon blog n’a pas fonctionné pendant presque une semaine en raison d’un bug et je vous ai averti il y a quelques jours que tout avait été réparé.

Je vous ai alors dit que Stéphane avait trouvé la solution technique pour remédier au problème. Mais je n’avais pas vraiment osé tout vous dire : c’est en fait sur une idée de Nicole, que j’ai réussi à transformer et reconfigurer complétement mon pc :

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« Matt’s Wild Cherry » dans votre jardin ?

LE COIN DU JARDINIER (13)
J’aime beaucoup les tomates cerises, pour des tas de raisons.

La première raison est d’ordre gustatif, je trouve que leur parfum est généralement plus délicat que celui des grosses tomates. Autre raison : les tomates-cerises se prêtent bien à une consommation directe dans le jardin, c’est le genre de fruits que l’on grapille en passant et c’est pour moi un plaisir immense de pouvoir déguster des petits fruits sur place. Et dernière raison enfin : les tomates-cerises sont assez proches de la souche sauvage des tomates et en ont gardé une certaine rusticité : les pieds sont généralement assez résistants et sont moins sensibles au mildiou.

Ainsi cette année, alors que tous les pieds de tomates ont été décimés par le mildiou (suite aux conditions exceptionnelles du mois d’août), la seule variété qui résiste tant bien que mal est une tomate cerise. Il s’agit de la variété appelée Matt’s Wild Cherry que je cultive depuis quinze ans et dont je produis la semence.

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Le feuillage de cette variété est tellement fourni qu’il n’y a qu’une seule manière de la cultiver : il faut obligatoirement la palisser dans plusieurs directions sur du grillage (l’idéal étant du grillage à moutons). Les résultats sont toujours stupéfiants, les différentes tiges s’étendent de part et d’autre à deux mètres de pied et à deux mètres de haut et les pieds ont une allure impressionnante. Cette méthode de palissage a aussi pour avantage d’aérer le feuillage qui sèche alors très vite après une pluie ou le brouillard, ce qui est un moyen de lutte contre le mildiou.

Les tomates Matt’s Wild Cherry sont délicieuses mais comme la peau se déchire facilement à la cueillette, j’ai donc pris l’habitude de couper carrément les grappes avec une paire de ciseaux ou éventuellement de les manger sur place.

Cet article n’a qu’un but : informer les lecteurs de ce blog que je peux donner des graines de cette variété à quiconque en voudrait. Je peux également fournir des graines de la belle variété orange (probablement yougoslave) dont j’ai parlé dans mon précédent article sur les tomates.

J’ai confectionné des petits sachets contenant 20 graines de Matt’s Wild Cherry et des sachets contenant 10 graines de tomate yougoslave (à conserver impérativement dans un endroit sec à l’obscurité). Je peux envoyer les graines par courrier. Les jardiniers pourront ensuite produire eux-mêmes leur propre semence selon la méthode que j’ai décrite dans mon précédent article consacré à la conservation des graines. Avis donc aux amateurs.

Et si certains préfèrent plutôt des plants, je peux leur préparer un pied de chaque au printemps prochain. Et en plus ils auront droit à une bière quand ils viendront les chercher !

La guerre de l’ortie aura-t-elle lieu ?

Mon blog reprend donc sa vie normale après une semaine de perturbations !!!

Les jardiniers qui suivent un peu l’actualité liée aux jardins se souviennent peut-être de l’attaque subie au printemps dernier par l’association Kokopelli, accusée de vendre des graines de variétés anciennes non homologuées au catalogue officiel. Derrière ce procès, heureusement gagné en première instance par Kokopelli (mais malheureusement, il y a une procédure d’appel en cours) se cache une véritable offensive des grands groupes semenciers, avec la complicité de l’Etat, contre le patrimoine vivant.

Les lecteurs de ce blog auront peut-être également reçu des infos sur cette loi incroyable et délirante du 1er juillet 2006 qui montre clairement que l’Etat a baissé sa culotte devant les pressions des grands groupes agroalimentaires. Même si vous avez déjà peut-être reçu le texte de Bernard Bertrand (porte parole des Amis de l’Ortie) qui circule beaucoup depuis quelques jours sur internet, voici ci-dessous, en intégralité, ce texte relatif à cette nouvelle bagarre qui a pris en quelques jours le nom évocateur de « guerre de l’ortie ».

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« Un chroniqueur horticole courageux s’insurgeait, sur France Inter, de la parution imminente d’un décret (prenant effet en date du 01 juillet 2006), qui l’empêcherait dorénavant de donner à ses auditeurs des recettes leur permettant de traiter naturellement leurs jardins et balcons.

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Problèmes techniques

Il semblerait que mon blog ait été fortement perturbé les jours derniers : la taille des caractères était énorme et il était impossible d’ajouter un seul commentaire. De plus, je ne pouvais pas m’en apercevoir depuis mon ordinateur. Avec toutes mes excuses. Je viens juste de réinstaller les derniers articles et les derniers commentaires et je crois que le bug a été éliminé. Est-ce que ça marche maintenant ? Merci de me confirmer que tout est rentré dans l’ordre.

Survol rapide de l’actualité (4)

Suite de ma petite rubrique présentant quelques réactions très rapides aux titres de l’actualité et qui est juste destinée à amorcer entre blogueurs des échanges sur l’actualité. Tous les titres d’articles proviennent, sans exception, du Monde.fr

“La NASA a égaré les bandes son et vidéo du premier pas de l’homme sur la lune”. Y’a plus qu’à remonter !

“L’eau se fait rare partout, même dans les pays riches”. Merde alors, tant qu’il n’y avait que les pauvres … !

“Le nombre de pauvres aux Etats-Unis s’est stabilisé à 37 millions en 2005″. On a les satisfactions qu’on peut !

“Les Sex Pistols outragent la reine”. En sortant leurs sexes ou leurs pistolets ?

“Apprentissage de la lecture : le ministre confiant dans les enseignants”. Et l’inverse ?

“La France quitte le Mondial de basket avec un peu plus d’expérience”. Quelle belle formule pour dire qu’on a pris une branlée !

“Astronomie : l’explosion d’une supernova observée pour la première fois en direct”. En direct, faut quand même pas exagérer, l’événement a mis 440 millions d’années avant d’être visible de la terre ! “Léger différé” aurait été plus approprié, non ?

“Le Soudan rejette la résolution 1706 de l’ONU”. Ah l’efficacité légendaire de l’ONU : au bout de 1706 rejets de résolution, un blâme, au bout de 882 blâmes une conférence internationale… ! Ainsi va le rythme du monde.

“Trois tonnes de cocaïne saisies sur un voilier au large des Canaries”. J’vous dis pas la gueule des canaris !

“La Cnuced dénonce une croissance sans emplois dans les pays les plus pauvres”. Et si l’on revendiquait enfin le contraire : des emplois, sans croissance, dans les pays les plus riches !

“Debré : “rien n’est plié” pour la désignation du candidat UMP à la présidentielle”. Si, moi : plié de rire !

“Alstom Power Boilers condamné pour avoir exposé ses salariés à l’amiante”. Dur dur la vie de patron !

– “Venezuela : Hugo Chavez s’ouvre la voie pour une présidence à vie”. Chirac en rêvait, Chavez l’a fait !

“Zidane a frappé, la France a adoré”. En d’autres termes : “Zidane est adoré, la France est complétement frappée !”

Et pour finir ces deux belles contrepétries du Canard Enchaîné :
– “Repoussant un calepin trop vilain, Cécilia veut que Nicolas la fasse mousser quand il laïusse.”
– “Aubry parle de “ces vilaines gauchistes” devant des éléphants fixés dans les régions ».

Un site à découvrir

Depuis deux jours, la famille Dupdup est un peu plus présente sur le net. Stéphane vient de mettre en ligne son site perso.

Le site est presque essentiellement consacré à la musique :

– la première partie présente surtout les compositions récentes de Stéphane, à la guitare et au piano. Chacune des oeuvres du site peut être téléchargée ou plus simplement écoutée en ligne. Originalité : les guitaristes et les pianistes peuvent télécharger chacune des partitions au format pdf.

– la deuxième partie présente quelques musiques des groupes dans lesquels joue (ou a joué) Stéphane. Idem pour l’écoute en ligne ou le téléchargement. Je dois dire que ça me fait tout drôle de réécouter ses musiques d’adolescent d’il y a dix ans. Sur l’un des groupes plus récents, il y a aussi Sylvain, autre composante de la famille Dupdup.

– enfin, deux logiciels libres développés par Stéphane sont mis en ligne, notamment l’un d’eux à destination des musiciens.

Voilà, si vous voulez en savoir plus, allez y faire un tour.

Les courgettes au jardin

LE COIN DU JARDINIER (12)
La plupart des jardiniers ont les yeux plus grands que le ventre et sèment en général trop de graines (ou repiquent en terre trop de plants) d’un seul coup. La production en est souvent énorme mais s’étale sur une période assez courte.

Ainsi en est-il des courgettes dont on ne sait plus trop que faire en juillet-août et que l’on propose à des voisins qui en sont vite inondés (surtout si leurs autres voisins ont aussi trop de courgettes).

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En théorie, les pieds de courgettes semés en mars-avril pourraient donner des fruits jusqu’aux gelées. Sauf que l’oïdium et le mildiou ont vite raison des pieds âgés et fatigués, devenus sensibles aux maladies, et qu’il devient alors difficile d’avoir des récoltes après le début septembre.

La solution est très simple. Au lieu de planter six pieds de courgettes au printemps, comme le font la plupart des personnes, il suffit de n’en planter que deux (voire éventuellement trois). Plus tard dans la saison, pendant la première quinzaine de juillet, on déposera de nouvelles graines dans le sol, on ne gardera ensuite que deux plants, et nous voilà ensuite assuré d’avoir une deuxième production du début septembre jusqu’aux premières gelées, ce qui augmente la période de récolte de deux mois.

Finalement, avec cette méthode, vous faites d’autres heureux : vos voisins, leurs poules et leurs lapins, qui vont pouvoir enfin manger autre chose que des courgettes !

Même si le temps de l’automne est aux brouillards et à la pluie, l’oïdium et le mildiou n’auront que peu de prise sur ces jeunes plants vigoureux et en bonne santé. Voici par exemple un jeune pied de courgettes jaunes que j’ai semées le 15 juillet, qui donne des fruits depuis une semaine malgré les conditions météo peu propices et que j’ai photographié hier matin.

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Il y a plein de manières de consommer la courgette, les plus courantes étant sans doute le gratin et les courgettes farcies. La plus simple à mon avis, celle dont on se lasse le moins, se résume à les faire revenir à la poêle (ou dans une sauteuse) dans un peu d’huile, exactement comme des pommes de terre sautées. Ne pas hésiter, comme sur la photo ci-dessous, à bien les laisser brunir. Saupoudrer simplement d’un peu d’ail et de persil au moment de servir.

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Si vous avez d’autres recettes, merci d’en faire profiter les lecteurs de ce blog !