Le Grand Débat voulu par Macron et annoncé à grand renfort de communication, c’est du vent !
Si vous pensez par exemple que l’ISF doit être rétabli, que les transactions financières doivent être taxées et que l’évasion fiscale doit être sévèrement combattue, vous avez tout faux car vous n’aurez pas la possibilité de le dire. Les dés sont pipés : les questions qui vous seront posées vous sembleront diverses et ouvertes mais elles ont été formulées en fonction de ce que Macron veut en tirer comme conclusion (c’est une manière de faire très usitée, dans monde politique notamment mais pas seulement ). En aucun cas il n’est question que le bas-peuple puisse s’exprimer sur les vrais sujets. Or, si les revendications des Gilets Jaunes sont très hétéroclites (c’est le moins qu’on puisse dire), on peut reconnaître tout de même que le point commun entre toutes , c’est quand même bien la justice sociale et la justice fiscale. Comme le dit Pierre Dusquesne dans l’Huma de ce matin : « C’est une lettre aux Français qui ferme le débat avant de l’ouvrir ».
La lettre de Macron est ubuesque. Comment peut-il dire « Pour moi, il n’y a pas de questions interdites » alors qu’il n’autorise aucun des sujets qui fâchent. Qui est dupe de cette opération de comm’ ?
Il faut qu’on arrête de répéter que notre pays s’enfonce d’un point de vue économique. Ce n’est pas vrai, on nous ment continuellement. Le PIB de la France a énormément augmenté au cours des 20 dernières années (1 299 milliards en 1997, 2 291 milliards en 2017). Mais les Français n’en profitent pas. L’argent s’évapore, il est














