Je me rappelle qu’autrefois en été, on faisait des tas de conserves de haricots. Je n’en garde pas de bons souvenirs. C’était long et fastidieux et il faisait chaud dans les maisons à cause de la chaleur dégagée par le stérilisateur. Et puis les haricots perdaient de leur qualité gustative et de leur croquant.
Une vieille tante m’a donné sa recette à elle. Elle ne les stérilise plus, elle les met au sel. Enfin pas dans du sel, dans de l’eau salée plus exactement. C’est très simple. On blanchit les haricots une minute (c’est à dire qu’on les plonge dans de l’eau bouillante et l’on compte ensuite une minute à partir du moment où l’eau bout de nouveau). On les étale ensuite sur un linge propre. Quand ils sont froids, on les met dans un bocal et on les recouvre ensuite d’eau salée (125 g/l). Et puis on fait comme les vieux autrefois, on ajoute une feuille de chou avant de fermer le bocal (le chou est naturellement bactéricide, il empêche les haricots du dessus du bocal de noircir). Voilà, simple comme bonjour !
Je trouve un inconvénient à la méthode mais aussi deux avantages.
L’inconvénient, c’est que les haricots ne sont pas cuits et qu’il faut les sortir quelques heures avant le repas et les déssaler dans plusieurs eaux avant de les cuire (Joëlle les cuit 20 mn dans un grand volume d’eau, non salée, à la cocotte minute). On ne peut donc pas ouvrir un bocal de haricots à la dernière minute.
Le premier avantage est d’ordre gustatif, les haricots sont ainsi bien meilleurs que s’ils étaient en conserve ou congelés et ils gardent leur croquant. Le deuxième avantage est que l’on peut ne mettre dans l’eau salée qu’une poignée de haricots à la fois. Inutile donc d’avoir l’équivalent de cinq bocaux comme dans la stérilisation.
L’an passé, au printemps 2008, plusieurs personnes m’ont amené une grosse chenille afin que je l’identifie. A chaque fois, il s’agissait de la même chenille, impressionnante par sa taille énorme (10 cm environ).
La première fois qu’on me l’a apportée, je dois avouer que je suis resté sec et que je n’avais aucun nom à proposer. C’est avec le livre « Quel est donc ce papillon ? » que je suis tombé facilement sur le nom de l’espèce. Il s’agissait du cossus gâte-bois(Cossus cossus). En lisant le paragraphe concerné, je me suis vite rendu compte des dégâts importants que pouvait faire cette espèce dont les galeries au coeur des arbres peuvent faire 2 cm de diamètre. A chaque fois, j’ai relâché les chenilles en lisière de forêt au pied d’arbres qui leur étaient favorables (bouleaux ou saules marsaults) mais loin de mes pommiers et poiriers car j’ai lu que le cossus nourrissait une affection particulière pour ces deux arbres fruitiers.
Avec une chenille aussi grosse, je me demandais bien à quoi pouvait ressembler l’adulte. J’espérais bien voir cette espèce en 2008 car le nombre de chenilles semblait exceptionnel cette année-là. Mais aucun n’est venu voler le soir à la lueur de ma lampe.
Je désespérais donc … Mais voilà que lors de mon stage en Brenne il y a un mois, un adulte est venu se poser à côté de la lampe qui servait à attirer toutes sortes de papillons nocturnes.
Que dire sur cette espèce ? Les oeufs sont pondus de préférence sur des plantes nourricières (souvent des arbres dépérissants ou même déjà morts) sur lesquelles il y a déjà des chenilles de cossus. L’arbre attaqué se reconnaît à sa forte odeur de vinaigre (acide pyroligneux) due à la présence des chenilles.
Au départ, les larves s’attaquent à la partie périphérique de l’arbre (le phloème) mais en vieillissant (elles vivent de 2 à 4 ans) elles s’en prennent au coeur (l’aubier).
Ce qui est étonnant, c’est qu’avant de se métamorphoser les chenilles ont un comportement différent d’un individu à l’autre. Certaines quittent leur arbre à l’automne pour aller se faire une petite loge hivernale dans le sol et se métamorphoser ensuite au printemps. D’autres ne le quittent qu’au printemps, juste avant la métamorphose. D’autres enfin sont plus casanières et restent sur place dans l’arbre qui les ont nourries toute leur vie (peut-être ont-elles trop écouté la chanson de Brassens « auprès de mon arbre » ?).
Finalement, comme beaucoup de blogueurs sont en vacances et que la discussion sur le livre du mois sera probablement pauvre (sans compter que certains d’entre vous ont acheté l’ouvrage mais n’ont pas encore pris le temps de le lire), la discussion sur le livre « l’automne à Pékin » de Boris Vian est reportée au mardi 1er septembre. Désolé pour ce petit contre-temps.
Et comme chaque fois, si vous avez besoin d’un marque-page pour cet ouvrage, en voici un petit qu’il vous suffit d’imprimer.
CHICAGO
Il y a un an, j’écrivais un avant-propos à une série d’articles sur la musique de la fin des années 60. Vous pouvez relire cet article ancien avant de passer à la suite en cliquant ici (indispensable sans doute avant de continuer). J’annonçais dans cet article que la série en question commencerait le dimanche suivant. Et puis rien. Aucun article n’est paru. Il y a encore des filiations et des interactions entre les différents artistes de l’époque que j’ai du mal encore à percevoir et je crois que cela m’a arrêté dans mon projet sans doute trop ambitieux. Mais peut-être aussi que la musique rock ne se prête pas, ou très difficilement, à toute tentative de synthèse ou de classement.
Alors, je reprends ce projet de manière moins méthodique et sans vraiment de rapport avec ce que j’envisageais. Je vais parler dans les temps qui viennent de groupes qui m’ont marqué, sans respecter du tout l’ordre chronologique, sans aborder les différents courants musicaux (c’était mon idée de départ). Bref, ça va être un peu fouillis, je vais parler de différents groupes sans ordre particulier avec juste les nombreux souvenirs, très mélangés dans ma tête, qui me restent de cette époque. Peut-être que tout cela me paraîtra plus clair quand j’aurai fini mes différents articles. Mais aurais-je vraiment fini un jour (d’autant plus que je n’écrirai sur le sujet qu’un article de temps en temps) ? Il y a tant et tant à dire …
Il s’agit-là d’une époque lointaine, préhistorique presque aux yeux de certains. Parmi les personnes qui fréquentent ce blog, certains vieux comme moi étaient nés depuis belle lurette, d’autres n’avaient que quelques années et étaient encore dans les jupes de leur mère, d’autres enfin étaient en devenir et étaient encore – pardonnez-moi l’expression – « dans les sacoches à papa ».
La logique voudrait que je commence par Jimi Hendrix, la grande révélation de l’année 66. Lui qui a tant bouleversé le monde la musique … Et bien non, il y a tellement à dire que ça viendra plus tard. Et puis en ce moment, j’écoute Chicago, alors pourquoi ne pas parler de ce groupe ?
Le groupe s’appelait au départ Chicago Transit Authority mais dès le deuxième disque, il ne gardait que le nom de la ville dont il était issu.
Le groupe fut fondé dès 1966 par Terry Kath, guitare et chanteur, mais le premier disque (Chicago Transit Authority I) ne paraîtra qu’en 1969. Le succès de ce disque fut énorme et les plus vieux d’entre nous se rappelleront sans doute ce fameux « I’m a man » :
La musique de Chicago était surprenante à l’époque car le monde blanc du rock n’avait pas l’habitude d’utiliser « des cuivres qui claquent » comme dans la musique des Noirs. Par la présence de ces cuivres, la musique de Chicago reliait incontestablement le monde du rock à celui du jazz. Un autre titre très représentatif de cette musique à la section rythmique de cuivres puissante : « Questions 67 & 68 ». Désolé, mais la qualité technique de la vidéo laisse à désirer :
A partir de là, les disques s’enchaîneront les uns les autres, presque toujours des doubles albums et prendront les noms peu originaux de Chicago II, Chicago III, Chicago IV … Voici un extrait du Chicago II : « 25 or 6 to 4 » (décidément, Chicago a la passion des chiffres !) (le morceau date de 1970 mais il s’agit sur la vidéo d’un réenregistrement de ce titre célèbre en 1974) :
Aujourd’hui, ce groupe maintenant ancestral qui existe toujours, vient de publier son Chicago XXXII, c’est dire s’il a été prolifique pendant sa longue carrière. Mais de cette longue carrière de plus de quarante ans, on retiendra surtout la musique de la première décennie, Chicago se fourvoyant progressivement dans une musique de variétés un peu soupe épaisse, mais bien léchée et aux arrangements très soignés. Voici à nouveau le morceau « 25 or 6 to 4 » mais dans une version récente. C’est puissant certes, bien rodé, de la vraie artillerie lourde …
La mort du fondateur Terry Kath au début 1978 a accentué ce virage vers une musique de variété. Mais pourquoi a t-il fallu qu’il joue bêtement à la roulette russe ?
LE COIN DU JARDINIER (50)
Ils peuvent être de couleur rose, vert, blanc, bleu, violet, jaune ou noir. Ce sont les radis d’automne. Ce sont en général des radis de grosse taille, ils offrent des saveurs différentes d’une variété à l’autre et ils ne sont pas forcément plus piquants que les petits radis roses habituels.
Peu de gens sèment ce type de radis dans leur jardin, c’est pourtant un légume facile à cultiver (mais qui nécessite une terre fraîche).
Le catalogue Baumaux est sans doute celui qui est le plus fourni en matière de diversité et il propose en particulier des variétés asiatiques très intéressantes (voir l’article que j’avais consacré à la variété minowase summer cross).
Mon problème, quand j’ouvre ce catalogue, c’est que j’ai envie de tout semer. Alors je sème.
Hier matin, mon jardin s’est ainsi enrichi de 30 variétés différentes de radis d’automne (je n’ai semé que quelques graines par variété). Je vous en reparlerai plus tard. En attendant, si quelques jardiniers habitant sur mon secteur sont intéressés pour semer ce type de légume, ils peuvent s’arrêter à la maison, ils en repartiront avec une petite sélection de graines.
Comme il est difficile de faire germer des graines en terre sèche, on peut se référer à la méthode que j’avais expliquée dans mon article de mai 2008. Elle est infaillible.
Voici quelques images de toiles d’araignées réalisées avant-hier au lever du soleil. C’est le genre de photo facile, les toiles étant chargées à cette heure-là de gouttes de rosée.
En regardant les photos ce soir sur mon ordi, je me suis soudain rappelé que j’avais photographié une araignée de nuit il y a quelques semaines alors qu’elle était en train de tisser sa toile. J’ai fini par retrouver les photos qui étaient déjà passées aux oubliettes … !
Vous avez remarqué que sur la dernière photo on voit nettement l’orifice qui produit le fil de soie ?
Dupdup ferait-il de la bière en douce ?
Toujours est-il que dans un rayon de 50 mètres autour de chez lui, il y a un plant de houblon qui envahit chaque poteau électrique ou poteau téléphonique.
Il y a beaucoup de choses à dire sur toutes ces espèces de papillons vues pendant mon stage en Brenne. Alors, je vais les distiller au compte-gouttes pendant tout cet été et probablement plus longtemps encore.
Les papillons que nous attirions avec la lampe au mercure se fixaient en général sur les draps blancs que nous tendions. Mais certains se posaient aussi dans la végétation proche de la lampe.
J’ai été impressionné par ces papillons que l’on appelle « feuilles-mortes » et qui passent incognito dans la nature, tellement ils ressemblent à de véritables feuilles-mortes. Le deuxième soir du stage, nous avons eu la visite d’une feuille-morte du chêne(Gastropacha quercifolia), dénommé ainsi en raison de sa ressemblance avec les feuilles de cet arbre. Il s’agit-là d’une espèce censée être présente sur tout notre pays mais qui est devenue peu commune, voire rare dans la plupart des régions (elle semble même avoir complétement disparu de certaines régions françaises).
Les adultes volent en juin-juillet. Les chenilles éclosent en fin d’été et vont se nourrir de feuilles de prunellier, de pommier, de poirier, de bourdaine, d’aubépine … mais pas de chêne ! Elles vont passer tout l’hiver à se les geler, plaquées contre un rameau.
La troisième nuit du stage, nous avons pu admirer une autre espèce : la feuille morte du peuplier(Gastropacha populifolia). Plus clair que sa cousine du chêne, ce papillon est inféodé aux zones humides où la chenille va se nourrir de feuilles de saules, de peupliers et de frênes. Cette feuille-morte vole entre juillet et août. Elle vit dans toute l’Europe (sauf dans les îles britanniques et en Espagne) mais là aussi, la régression de l’espèce est constatée partout.
Comme la feuille-morte du chêne est revenue aussi cette même nuit, l’occasion était trop belle pour les stagiaires de photographier les deux espèces côte à côte ; il faut dire qu’avec un peu de délicatesse elles se laissent manipuler assez facilement (euh, les feuilles-mortes, pas les stagiaires !).
Voila donc deux espèces qui m’étaient inconnues jusque-là et que j’espère trouver dans les temps qui viennent dans ma chère Franche-Comté.
Il y a des gens heureux qui voient la vie en rose. D’autres encore qui broient du noir. D’autres encore qui se mettent au vert. Il arrive à certains de rire jaune ou même de voir rouge. Qui d’entre vous n’a jamais connu une peur bleue ?
Et bien moi, en ce moment, ma vie de jardinier je la vois en mauve !
Beaucoup de visites sur ce blog en ce moment (355 visites pour la seule journée de mercredi dernier, record absolu) mais pas forcément beaucoup de commentaires. Brind’paille partie en vacances, Christophe dans un petit havre de paix en Bourgogne, Luc de Belgique dans le sud, Etincelle qui part aujourd’hui pour 15 jours …. Tous des déserteurs du blogadupdup ! Il fut une époque lointaine où l’on fusillait les déserteurs … mais bon, les temps ont bien changé. Malheureusement !
Mais le blog continue malgré tout. Et en musique comme chaque dimanche.
Il y a quelques semaines, Yves nous avait proposé une vidéo de Beirut que j’avais beaucoup appréciée, ce groupe étant une véritable découverte pour moi. Mais le blog va si vite que les articles se recouvrent les uns les autres à une vitesse infernale et la vidéo était très vite passée en arrière-plan puis en arrière-arrière-plan …. Bref, nous sommes passés probablement beaucoup trop vite sur ce groupe.
Alors je me permets de remettre en ligne cette vidéo ainsi que trois autres émanant du même groupe. On admirera le charisme de Zach Condon, leader de cette formation musicale. De nombreuses influences traversent cette musique : pays de l’Est, folk américain, musique celtique, chanson …
De nombreuses personnes ont remarqué la migration exceptionnelle des papillons « belles dames » qui ont eu lieu sur toute la France au cours du mois de mai dernier. Je n’ai pas réussi à trouver sur le net le nombre de papillons qui ont traversé la France mais il s’agit probablement de plusieurs centaines de millions d’individus. Le 16 mai, à notre arrivée en Lozère, les belles-dames étaient partout autour de nous. Quelque soit l’endroit où nous étions, des belles-dames arrivaient continuellement du sud (je n’ai jamais vu autant de belles dames se précipiter vers moi !). Il en est certainement passé quelques millions ce jour-là sur ce département.
S’il arrive que les migrations de papillons prennent des allures spectaculaires, il en est d’autres, plus nombreuses, qui sont infiniment plus discrètes. Et notamment celles des papillons de nuit qui passent incognito.
On sait par exemple que les sphinx tête-de-mort remontent parfois plus au nord et arrivent parfois jusque chez nous en Franche-Comté (on m’avait d’ailleurs amené une chrysalide il y a quelques années et j’avais eu la chance de voir le papillon se métamorphoser un soir puis prendre son envol).
Avant-hier, Daniel, qui habite à côté de Besançon, m’a fait parvenir une photo de papillon que son épouse Monique a trouvé dans le jardin en tondant la pelouse avec … une tondeuse mécanique. Voilà donc un instrument pratique, qui entretient la forme, qui ne gêne pas les voisins par son bruit insupportable et qui laisse le temps au jardinier de regarder autour de lui et de découvrir parfois quelques petits trésors à ses pieds.
C’est ainsi que Monique a trouvé ce magnifique sphinx.
L’espèce a été facile à identifier, il s’agit du sphinx livournien (appelé aussi sphinx orangé), Hyles livornica, que je ne connaissais pas. Voici ce qu’en dit le guide des papillons nocturnes de France : « espèce africaine, migratrice en Europe. Commune dans le midi de la France et en Corse, beaucoup plus rare dans le nord ».
Voila donc une espèce exceptionnelle en Franche-Comté (je ne suis même pas certain qu’elle y ait déjà été signalée) et dont la présence dans le jardin de Daniel et de Monique est sans doute liée aux changements climatiques en cours.
Je ne sais pas ce que vous en pensez mais moi ça me laisse rêveur ces petits êtres qui pèsent sans doute moins d’un gramme et qui arrivent à trouver l’énergie suffisante pour traverser la Méditerranée et venir jusque chez nous.
Pour les blogueurs qui sont sur le coin, une idée de petit concert ce vendredi.
Cela se passe à Perrouse en Haute-Saône, à une vingtaine de minutes seulement de Besançon.
Le grand sphinx de la vigne (Deilephila elpenor) fut l’un des premiers papillons à venir sur notre drap blanc éclairé par la lumière artificielle. Je crois que nous l’avons observé chaque soir, généralement assez tôt car il s’agit là d’une espèce qui est active dès le crépuscule.
Ce papillon est largement répandu en Europe et en Asie et on peut le rencontrer jusqu’au Japon ou en Corée. C’est l’un des papillons nocturnes les plus colorés que j’ai rencontré pendant ce petit séjour en Brenne.
Les oeufs sont déposés un à un (parfois en petits groupes) sous les feuilles de plantes aussi diverses que la balsamine, l’épilobe en épi, les fuchsias, la salicaire, l’onagre ou la vigne (d’ou son nom commun). L’adulte, lui, butine dès la nuit tombée des chèvrefeuilles ou des valérianes.
Ce gros papillon se laisse déplacer facilement, pour peut qu’on soit délicat, lorsqu’il est près de la lampe.
Lorsque l’année est favorable, deux générations d’adultes se succèdent : la première en mai-juin, l’autre en août-septembre.
Hou la la, j’ai commencé par l’un des plus faciles à déterminer, ça va vite se compliquer !
Je suis revenu il y a une quinzaine de jours d’un stage sur les papillons nocturnes que je réalisais dans un cadre professionnel. Cela se passait en Brenne, dans une belle région parsemée d’étangs.
Avec cinq autres stagiaires, j’ai passé quatre nuits à attirer et observer des petites bestioles nocturnes attirées par une lampe spéciale aux vapeurs de mercure. La lampe est généralement placée à côté de deux draps.
L’un des draps est placé horizontalement sous la lampe, de nombreux insectes venaient se plaquer dessus mais c’était au sol et pas très pratique pour l’observation (pour des vieux comme moi qui ont le dos cassé je veux dire).
Le drap vertical était plus confortable pour l’observation, les papillons venaient se plaquer à hauteur des yeux.
Je n’ai pas encore fait le compte de tout ce qui a été vu, probablement aux environs de 250 espèces dont certaines étaient observées pour la première fois dans l’Indre.
J’ai passé beaucoup de temps à photographier les papillons (j’avais du temps, les nuits sont longues entre 22H et 5H du matin). Il ne me reste plus qu’à déterminer avec précision le nom des espèces en étant muni de bons guides d’identification. De belles soirées d’hiver en perspectives !
Je présenterai quelques espèces au cours des semaines qui viennent.
Je vous rappelle juste que le mardi 4 août, nous discuterons sur ce blog du livre « l’automne à Pékin » de Boris Vian et qu’il est encore temps de vous le procurer si vous souhaitez participer aux échanges.
Et si vous avez besoin d’un marque-page pour ce livre ou pour tout autre ouvrage, en voilà un réalisé à partir d’une photo faite il y a quelques semaines dans la Brenne. Il ne vous reste plus qu’à l’imprimer !
Proposé par Stéphane.
Le premier groupe dont je vais parler pour ce petit dimanche musical axé sur les musiques étranges/déstructurées/déjantées, ou peu importe comme vous les qualifierez, est Extra Life.
Malheureusement, de ce magnifique groupe, on ne trouve que des vidéos de mauvaise qualité sur Youtube. Je vous invite donc à aller voir leur Myspace et à y écouter les titres « I don’t see it that way », « Blackmail Blues » et « The Refrain ».
Plutôt que de vous vanter maladroitement les mérites de cet O.V.N.I., je laisse les personnes dont c’est le métier en parler : Chronique de Secular Works
Deuxième groupe maintenant Battles. C’est d’ailleurs ce dernier qui a découvert et fait connaître Extra Life. Deux petites vidéos :
Pour terminer, un classique, Mr Bungle. Si vous ne connaissez pas, malheureusement on ne trouve pas de vidéo de bonne qualité sur Youtube, mais vous pourrez écouter leurs deux meilleurs albums (California et Disco Volante) en intégralité en cliquant ici.
Vous aviez été très forts pour déterminer le nom des légumes de la première série de « devinettes potagères ».
Serez-vous aussi forts aujourd’hui pour identifier, uniquement à partir de leur feuillage, ceux de la deuxième série ? Tous ces légumes sortent tout droit du jardin expérimental à Dupdup.