Comprendre la psychologie féminine

Une petite histoire drôle qu’on m’a envoyée les jours derniers. Je la dédie à Jenofa, Etincelle, Claudine, Bind’paille, Marie-Jo… et à toutes les filles de ce blog. Mais aussi aux mecs finalement, ils en ont bien besoin …

Un type est en train de marcher le long de l’Adour à Bayonne et il trébuche sur une vieille lampe. Il la ramasse, la frotte et un génie en sort. Le génie, lui dit : « Tu peux être ravi : je t’accorde un voeu ! »

Le type s’assoit et pense longuement… Au bout d’un moment, il se décide et demande : « J’ai toujours rêvé d’un voyage à Tahiti, malheureusement j’ai peur de l’avion et j’ai le mal de mer. Pouvez-vous me construire un pont jusqu’à Tahiti, pour que je puisse m’y rendre en voiture ? »

Le génie ne dit rien pendant quelques secondes, puis éclate de rire : « C’est impossible ! Pense à ce qu’il faut utiliser pour soutenir un tel pont, pense au béton qu’il faudra faire couler, aux tonnes d’acier…  Je suis un génie, OK, mais je ne peux pas faire de miracle…  Il faut tout de même rester dans le domaine du raisonnable !! Non, demande-moi autre chose, c’est trop compliqué ! »

Le type se remet à réfléchir. Au bout de quelques minutes il trouve autre chose : « J’ai été marié et j’ai divorcé 4 fois.  Mes femmes m’ont toujours dit que je ne m’intéressais pas à elles et que j’étais insensible. Alors, ce que je voudrais, c’est… comprendre les femmes. Savoir ce qu’elles ressentent, et ce qu’elles pensent lorsqu’elles sont silencieuses… Savoir pourquoi elles pleurent, ce qu’elles veulent vraiment dire lorsqu’elles disent non… Pouvoir les rendre heureuses… Bref, comprendre leur psychologie. »

Le génie le regarde, puis demande : « Le pont, tu le veux avec 2 ou 4 voies ? »

Rouges-queues en tracteur !

Les oiseaux ont une capacité d’adaptation étonnante et j’ai déjà trouvé des nids dans des lieux inhabituels. Ainsi ce nid de troglodyte photographié il y a deux mois dans un atelier.

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Samedi dernier, Guy, un habitant du village m’appelle pour venir voir de petits oisillons dans un nid construit … dans la cabine de son tracteur !

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Jusqu’à présent, j’avais déjà vu des nids d’oiseaux installés dans des endroits insolites, aussi n’ai-je guère été surpris qu’un tracteur ait pu être utilisé par un rouge-queue noir (avant d’arriver sur le site, j’avais déjà deviné qu’il ne pouvait s’agir que d’un rouge-queue noir).

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Mais là où j’en suis resté « sur le cul », c’est d’apprendre que depuis des mois, Guy part en forêt tous les mercredis et tous les samedis pour faire son bois. Depuis deux mois, il a tenu ce rythme et deux fois par semaine, le voilà donc parti à plusieurs kilomètres de là pour débarder des arbres, fendre du bois avec la fendeuse attachée au tracteur, … emmenant avec lui, et sans le savoir, les oeufs des rouges-queues puis les jeunes oisillons. Les oiseaux bénéficiaient même de musique, Guy ayant installé des hauts-parleurs tout près du nid (il a même rechangé un haut-parleur la semaine dernière sans se rendre compte que des jeunes oiseaux étaient juste à côté).

Chaque fois que Guy partait en forêt, les parents rouge-queues se séparaient de leur progéniture et ne la récupéraient que trois ou quatre heures plus tard. Guy ne s’est aperçu de la présence des jeunes que vendredi, alors qu’il était en train de jardiner près de son tracteur et que son attention a été attirée par les cris des jeunes lors du nourrissage par les parents.

Samedi, j’ai pu constaté, installé à une dizaine de mètres, l’arrivée de la femelle, insectes au bec, qui venait sur le nid et j’ai entendu les piaillements des jeunes. Je n’ai fait qu’une photo rapide du nid, sachant qu’on ne peut en voir l’intérieur, le nid étant au ras du plafond de la cabine (sur la photo on devine juste deux petites touffes de plumes sombres qui dépassent à peine).

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Hier soir mercredi, soit quatre  jours plus tard, Guy m’a appelé pour me signaler que les rouges-queue venaient de quitter le nid (il a vu la femelle nourrir trois d’entre eux hors du nid). Il a vu une couleuvre lovée sur le nid et pense qu’un ou deux jeunes rouge-queues ont pu être croqués par le reptile.

Vu la durée d’incubation des oeufs (14 j) et la durée moyenne du séjour au nid (17 j), j’ai calculé qu’au rythme exact de deux voyages hebdomadaires en forêt, les oeufs et les jeunes ont chacun été trimballés de la sorte quatre fois.

Les rouge-queues auront-ils pris goût aux voyages en tracteurs et reviendront-ils nicher là l’an prochain ?

L’histoire de nos salades

L’HISTOIRE DES FRUITS ET DES LEGUMES (5)
Cet été, je teste des tas de variétés de salades dans mon jardin (plusieurs d’entre elles m’ont été données par Dan, Didier et Frédéric avec qui je pratique des échanges de graines). Je vais en profiter pour mettre en ligne, tout au long de l’été, des articles consacrés à ce légume (voir ici et les deux premiers articles que j’ai écrits à ce propos).

Aujourd’hui, il est question d’un peu d’histoire. D’où nous viennent toutes ces salades ? Après avoir donc parlé sur ce blog de l’histoire de la tomate, de l’endive et de la carotte, voici quelques éléments nous permettant de mieux comprendre l’histoire des salades, notamment des laitues (image 1) et des chicorées (image 2).

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Le terme de « salade » est un terme générique. Botaniquement parlant, il ne veut rien dire et il n’y a rien de commun entre la mâche, la laitue, le pissenlit ou le cresson qui appartiennent tous à des familles de plantes différentes.

La tradition de cueillir des salades à l’état sauvage remonte à très loin, bien avant l’apparition de l’agriculture. Cette lointaine habitude subsiste encore de nos jours, et on en a un bon exemple avec le pissenlit que l’on continue de cueillir dans les prés au tout début du printemps. Cette consommation d’herbes sauvages concernait aussi, dans des temps plus ou moins lointains, la mâche, le cresson ou la roquette.

Deux formes de salades ont une origine assez semblable. Il s’agit des laitues et des chicorées. Il existe différentes espèces sauvages de laitues et de chicorées en Europe mais il est probable que l’origine de leur culture vient de l’Orient et du Moyen-Orient. C’est là qu’on lieu, plusieurs millénaires avant JC les premières sélections de salades. Car il y a un monde entre les salades sauvages et les salades d’aujourd’hui. Les salades sauvages ne pommaient pas, elles montaient en graines rapidement, elles étaient plus amères et portaient des petits poils peu agréables à manger. Il a ainsi fallu plusieurs millénaires de cultures pour débarrasser cette plante de ces défauts. Ce sont donc des salades déjà un peu améliorées (par rapport au type sauvage) qui sont arrivées en Grèce et chez les Romains 4 siècles avant JC. Lors de la conquête de la Gaule par les Romains, nos ancêtres se mettent eux-aussi à cultiver leurs premières salades.

Les Italiens continuent à sélectionner de nombreuses variétés et la culture de la salade reste avant tout une affaire méditerranéenne. Plus au nord, la consommation de salade n’est pas vraiment rentrée dans les moeurs et la littérature agricole française du Moyen-âge ne cite que cinq variétés : « la petite, la commune, la crépue, la têtue et la romaine ».

Mais la Renaissance arrive et l’influence de l’Italie va avoir lieu dans tous les domaines, dans le domaine des arts surtout mais aussi dans le domaine du jardin (tout ce qui venait d’Italie était « le must » de l’époque). C’est à partir de la Renaissance que la gamme de salades va se développer. Plus tard, la Quintinie, le célèbre jardinier du roi Louis XIV, cultivera dans son jardin royal une quinzaine de variétés de laitues (« la Perpignanne », « la capucine », « l’impériale » …). Le nombre de variétés disponibles va augmenter, grâce à la sélection de jardiniers amateurs et professionnels, et nous aurons, au XIXème siècle, un catalogue de salades qui préfigure ce qui existe aujourd’hui.

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Les salades européennes avaient traversé l’Atlantique dès Christophe Colomb et ont continué pendant plusieurs siècles de déferler sur le continent américain. C’est un fait important, car dans les années 1920, ce seront les producteurs de semences américains qui donneront un nouvel essor aux salades en développant des variétés modernes résistantes au mildiou et à la rouille.

La rouille ! Quand je cultive ces salades modernes, résistantes à la rouille, j’ai quand même le dos cassé à force de les travailler au pied et l’impression d’être complètement rouillé. Vous n’auriez pas un jardinier sélectionneur américain parmi vos connaissances ?

Des parasites qui vous sucent de l’intérieur !

Suite à mon article Trop trop fort ces Anglais, Jean-Louis Romand avait écrit un commentaire sur cette fameuse chenille de Cerula vinula qu’il avait trouvée parasitée par ce que l’on appelle des endo-parasitoïdes.

Des bestioles qui vous bouffent de l’intérieur, qui pompent tout ce qui est en vous (votre « substantifique moelle  » en quelque sorte) avant d’aller à l’air libre pour « se coconiser  » et vivre leur propre vie,  voila qui a de quoi faire frissonner !

La chenille avait été trouvée dans la nature, l’émergence (la métamorphose) des ichneumons parasites a  eu lieu ensuite dans une boîte après la récolte de la chenille.

Voici donc les photos que Jean-Louis m’a envoyées.

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La dernière photo représente la femelle d’ichneumon, munie de son appareil de ponte qui lui permettra d’aller, comme l’avait fait sa mère à la génération précédente, pondre ses oeufs dans une autre chenille (pas forcément de Cerula vinula d’ailleurs). Entre temps, il lui faudra trouver un mâle. Mais si les mâles de son espèce sont aussi coopérants que ceux de l’espèce humaine, elle n’aura pas trop à attendre !!!!!!!!!!!!!

Les haricots : quand les semer ?

LE COIN DU JARDINIER (49)
Le jardinier a souvent tendance à semer trop de graines à la fois alors que la réussite au jardin passe par l’étalement des semis sur une période la plus longue possible.

En ce qui concerne les haricots par exemple, inutile d’en semer beaucoup. 10 à 12 « poquets » de 7-8 graines chacun suffiront pour donner de quoi faire un petit plat tous les deux jours (les haricots verts se cueillent en général avec cette périodicité de deux jours).

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Si l’on veut en récolter à longueur de saison, c’est très simple, il suffit de semer les petites quantités citées ci-dessus tous les mois. Le 20 de chaque mois est une bonne date pour les jardiniers de l’Est de la France qui sèmeront ainsi leurs graines à quatre dates programmées à l’avance : 20 avril, 20 mai, 20 juin et 20 juillet. C’est facile à retenir. Le deuxième date est importante car si l’on veut avoir une récolte importante en été dans le but de faire des conserves, c’est à cette deuxième date (le 20 mai) qu’on sèmera un nombre important de graines. Evidemment, il ne s’agit là que d’indications, chaque jardinier applique sa propre méthode. Mais le débutant pourra avantageusement tenir compte au départ de ces dates là, quitte à les affiner par la suite en fonction de sa région, de la nature de son sol, du choix de ses variétés …

Je suis scrupuleusement cette règle depuis plusieurs années et les résultats correspondent chaque fois à mes attentes.

Ce matin, j’ai arraché les pieds de haricots de la première série, que j’avais semés le 20 avril, pour les donner aux lapins. Cela faisait un mois qu’ils donnaient des haricots.

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Je commence à cueillir ceux de la deuxième série, qui avaient été semés le 20 mai, et la récolte s’annonce extrêmement bonne, cette année 2009 étant particulièrement favorable, du fait de l’alternance pluie et soleil, à la culture du haricot vert.

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Dans le rang d’à côté, d’autres pieds sont encore petits. Ce sont ceux de la troisième série, qui ont été semés le 20 juin et qui ne donneront des haricots qu’à partir du début août.

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Et il y a enfin ceux de la quatrième série, qui sont encore sous forme de graines. Celles-ci attendent d’être semées. Elles le seront le 20 juillet prochain et ce sera là le dernier semis de l’année.

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Vous avez, vous aussi, des expériences de ce type avec d’autres légumes et des conseils à donner en matière d’échelonnement des semis ?

Félix Leclerc, la nature et l’humanité

Un article proposé par Christophe

« Nous sommes tous nés, frères et sœurs, dans une longue maison de bois à trois étages, une maison bossue et cuite comme un pain de ménage, chaude en dedans et propre comme de la mie. »
Ainsi parle l’artiste de son enfance dans « Pieds nus dans l’aube », disponible en CD.
Ses chansons tiennent une grande place dans mon répertoire du cœur, et pas seulement en raison de cette voix chaude, basse, ni de ce si sympathique accent québécois : c’est un grand poète.

Félix Leclerc chante avec subtilité l’amour

L’ordre de l’homme dans la nature

La souffrance des siens

De nombreuses chansons témoignent de la vie dans le quotidien, où se mêlent le cocasse, la poésie, mais aussi la politique, l’engagement…

Une autre citation pour finir : « Comme du grain en terre, laisse pourrir ton idée. Une tige en sortira peut-être. »

La version musulmane d’Adam et Eve

Et pour continuer sur la thématique du dessin et de la BD, voici une image humoristique que vient de m’envoyer un ami. Je ne sais pas trop qui en est l’auteur.
Une image drôle pour aborder un sujet grave.
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« Magasin général » : une certaine vision du bonheur ?

Article proposé par Luc de Belgique

Est-ce l’effet du hasard ou suis-je simplement prêt à entendre ce mot?
En quelques semaines, j’ai lu ou entendu plusieurs fois le mot « angélisme ».
Chaque fois, il était proposé comme étant un état d’esprit proche de la naïveté et surtout d’une chose à éviter.

Pourquoi à la sortie de la lecture de « Marie », ce mot d’angélisme vient-il frapper à la porte de ma pensée, encombrant en partie le plaisir immédiat que je prends chaque fois que je m’immerge dans cette œuvre de Loisel.
Les dico me propose cette définition du mot :  » Désir de pureté, idéalisme ».
Alors, vouloir croire que les difficiles conditions de vie des petits villages d’antan,  avec cette proximité de la nature, la nécessaire solidarité entre habitants, l’acceptation de la mort… est-ce de l’angélisme.

magasingeneral
Est-ce que la beauté et la fraîcheur des talents conjugués de Loisel et Tripp participent à une vision tronquée de la dure réalité d’un monde qui nous échappe de plus en plus?

Et quand débarquent dans notre culture des concepts de décroissance économique et de simplicité volontaire, ne cherchons-nous pas aussi un peu le paradis perdu ?

J’espère que la lecture de cette BD vous a apporté autant de rêves qu’à moi, et sera bon prétexte pour encore refaire le monde.

Dans un mois sur ce blog : « l’automne à Pékin »

« L’automne à Pékin » de Boris Vian est un livre que j’ai lu et relu à maintes reprises. Mais il y a vingt cinq ans au moins que je ne l’ai pas ouvert et je ne sais trop si cet ouvrage que j’ai énormément aimé à l’époque a résisté au passage du temps. Je vais le relire dans les semaines qui viennent et propose que ce livre soit discuté entre nous lors de notre « rendez-vous littéraire » du mois d’août. Rendez-vous donc le mardi 4 août. Si vous souhaitez participer à la discussion, il vous reste donc un mois pour acheter ou emprunter – je n’ose dire « voler » – ce livre et le lire.

Devinettes potagères (1)

Il y a de drôles de légumes qui poussent cette année dans mon jardin. Pas seulement des choux, carottes, salades, haricots, potirons … mais aussi des légumes moins habituels (2009 étant pour moi une année d’expérimentation).

Voilà une première série de cinq légumes (ou petits fruits) du jardin. Sauriez-vous les identifier uniquement par leur feuillage ?

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Oui, je sais, ce n’est pas très facile (sauf la première).
Allez, courage … !

Trop trop fort ces Anglais !

Si je vous disais que le livre anglais sur les papillons nocturnes, intitulé « Field guide to the moths of Great Britain and Ireland », est si bien foutu qu’il suffit que vous l’ouvriez la nuit à n’importe quelle page pour que le papillon illustré sur cette page arrive aussitôt au vol, vous ne me croiriez pas du tout … Et pourtant !

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J’ai même vu une tentative d’accouplement !

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Trop trop fort ces Anglais !

Blog en congés

Un beau papillon s’est posé hier soir sur le mur extérieur de la maison. De quoi alimenter ma rubrique Sur le mur, à la lueur d’une lampe dont j’ai déjà écrit 4 articles.

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Mais voilà, la détermination de ce papillon me semble, une fois de plus, difficile (comme bien souvent d’ailleurs pour les papillons de nuit). Et ça tombe bien car je m’absente toute la semaine pour suivre un stage en Brenne consacré aux papillons nocturnes.

Les papillons de nuit qui veulent rester dans l’anonymat n’ont qu’à bien se tenir car dès la semaine prochaine je serai sans doute en mesure de mettre un nom sur bon nombre d’entre eux !

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Ce blog reprendra le samedi 4  juillet
. Bonne semaine à tous !

Vers un blog collectif ?

Le vieil ermite a envie de se retirer dans sa grotte (au propre comme au figuré car j’ai la chance de posséder une vraie grotte qui surplombe la rivière l’Ognon et que peu connaissent).

Un blog, c’est un espace semi-public où l’on est semi-anonyme avec des semi-relations. Ce « semi » est un peu frustrant et il est, de plus, très preneur en temps. Le jardinier que je suis a aussi besoin de s’occuper de ses « semis » qui sont d’un tout autre ordre et de cultiver aussi son petit jardin intérieur.

Pendant trois ans et demi, il en est coulé des articles sous les ponts (ceci est le 830ème). Beaucoup de choses ont été dites et j’ai tendance un peu à me répéter (quand je ferai un quarantième article sur la tomate, qui est-ce que ça intéressera encore ?). Sur certains sujets, j’ai pris de la distance. L’actualité me rend morose, même si j’entrevois quelques rares raisons d’espérer, et je n’ai plus trop envie d’aborder certains sujets de sociétés ou sujets politiques. La nature, le jardin, la musique et quelques rares autres thèmes (dont la lecture) sont les seuls sujets sur lesquels j’ai encore envie de communiquer.

Ce blog est devenu essentiel dans ma vie. Pour des tas de raisons que je n’ai pas envie d’expliquer sur cet espace semi-public. J’envisageais à un moment de l’arrêter mais cette idée s’est éloigné de moi au fur et à mesure que les derniers mois passaient. Je dois dire que j’ai pris goût à ces petites discussions à quatre ou cinq personnes (regrettant toutefois que les autres lecteurs quotidiens n’y participent pas et se contentent d’être spectateurs, mais ce n’est pas très grave finalement, l’important étant que chacun y trouve son compte).

L’idée d’un blog collectif (dont je ne serais que l’orchestrateur) me travaille souvent. Me retirer progressivement au profit d’autres qui auraient envie de faire partager aux 250 lecteurs quotidiens de ce blog leurs passions, leurs envies, leurs coups de gueule, leurs coups de blues, … est une idée qui s’imprègne de plus en plus en moi.

Un premier pas vers un blog collectif a été réalisé avec la lecture mensuelle d’un livre. L’expérience m’a semblé concluante. Quelques-uns parmi vous ont ensuite proposé un dimanche musical (je sais que beaucoup d’entre vous attendez ce rendez-vous hebdomadaire) et ce fut le deuxième pas, très apprécié par tous.

Je voudrais aujourd’hui aller plus loin. J’aimerais qu’à terme Yves, Luc, Etincelle, Marie-José, Christophe, … et bien d’autres encore, fassent des articles sur des thèmes de leur choix, thèmes qui peuvent être la nature, la politique, les arts ou que sais-je encore. La liste des thèmes n’est pas limitative. Que Jenofa prenne la parole pour nous parler par exemple de sa lutte contre la corrida (un sujet qui me tient à coeur mais dont je ne saurais parler), ce serait pas mal non ? Et Luc de son amour pour la peinture ? …

Les choses pourraient se faire progressivement, à leur rythme et mon désengagement partiel de ce blog (en tant qu’auteur d’articles) ne se ferait que très lentement. Je ne suis pas pressé. J’aimerais que cette idée fasse lentement son chemin en vous afin que vous vous puissiez vous l’approprier au fil des semaines et des mois qui viennent.

Comme je suis absent jusqu’au samedi 4 juillet, ça peut déjà être un sujet de discussion entre vous, non ?

Woodstock festival (2)

Cela fait presque un an que j’ai entrepris de parler du festival de Woodstock dont le 40ème anniversaire aura lieu dans une quinzaine de jours. J’avais commencé à l’époque par la prestation inoubliable de Joe Cocker.

Avant de passer, dans les prochains dimanches musicaux, aux grands de ce festival (les Who, Santana, Jimi Hendrix …), voici quelques musiciens qui ont été présents à ce festival et dont les noms sont peu restés dans la postérité. La musique de certains a sans doute beaucoup vieilli et ceci explique sans doute cela.

Country Joe McDonald d’abord qui fait scander à la foule les lettres du mot « FUCK » :

Vient ensuite la prestation très décalée (et très atypique dans ce festival) du groupe Sha-Na-Na :

John Sebastian ensuite, seul à sa guitare, interprète « young generation » :

Et pour finir, « woodstock Boogie » par Canned Heat :

Bon dimanche à tous.

Nez à nez avec les grenouilles

Au CPIE de Brenne où j’étais en stage la semaine dernière, il y avait une petite mare bien sympathique (que j’ai oublié de prendre en photo d’ailleurs) et surtout très pratique pour photographier de près les grenouilles. Il suffisait juste de ramper en faisant des mouvement extrêmement lents et l’on se retrouvait à quelques dizaines de centimètres des grenouilles vertes.

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Dur dur de vieillir, n’est-ce pas Liz ?

Elizabeth Taylor raconte à toute la presse people dans quelles circonstances elle a appris la mort de son ami Michael Jackson : « J’étais en train d’emballer mes affaires pour aller à Londres afin d’assister à son premier spectacle ».

Rappelons tout de même que le premier spectacle de Michael Jackson à Londres n’était prévu que dans trois semaines.

A 77 ans, il en faut du temps pour préparer ses bagages !

Marque-page

Je vous rappelle juste que le mardi 7 juillet, nous discuterons sur ce blog de la BD « magasin général » qu’il est encore temps d’acheter (ou d’emprunter).

Et si vous avez besoin d’un marque-page pour cette BD ou pour tout autre livre, en voilà un réalisé à partir d’une photo faite ce printemps au parc ornitho de Villars-les-Dombes et que je retrouve à l’instant. Ne reste plus qu’à l’imprimer !

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Des petites roses par centaines

Les fleurs de jardin les plus appréciées par le public sont sans doute les roses. Les variétés à grosses fleurs celles que j’aime le moins. Qu’elles soient rouges, roses, blanches ou jaune, aucune ne trouve grâce à mes yeux. Trop de faste et trop de grandeur tuent l’intérêt des fleurs. Dans un jardin, les grosses roses me semblent indécentes, elles éclipsent leurs voisines et on ne finit par ne plus voir qu’elles. Elles sont pleines de suffisance et je n’aime pas la suffisance. On me dirait que les grosses roses descendent en droite ligne de la lignée Balladur que je n’en serais pas surpris.

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Pas contre, j’ai un faible pour les variétés à petites fleurs qui me semblent infiniment plus belles.

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Mais celles qui me plaisent le plus sont les variétés proches du type sauvage d’origine et dont les fleurs ressemblent encore à celles de l’églantier.

J’ai ainsi planté il y a six ou sept ans une variété que m’avait donnée Pascale et qui atteint une très grande taille. Je peux donner des boutures cet automne à qui en voudrait.

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Dans l’affreuse haie de thuyas qui est devant la maison (et que je ne sais pas encore comment je vais remplacer) pousse une sorte d’églantier aux couleurs vives. Là aussi, je peux proposer des boutures en fin de saison.

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