Comme je l’avais raconté dans un article consacré au milan royal, il y avait deux ans que je n’étais pas retourné dans « la cabane », cet endroit où on en prend plein les yeux pour peu qu’on y installe un peu de nourriture pour les oiseaux. Et chaque hiver, un hôte de choix : la buse variable.
Oiseaux
Nos amis à plumes
Les oiseaux du printemps 2017
Cette image faite la semaine dernière en mer du Nord est plutôt pédagogique : l’étourneau sansonnet du milieu est encore en plumage d’hiver alors que ses deux compagnons ont déjà revêtu leur costume de printemps, signe que la saison de reproduction est bien là.
Et cette photo n’est évidemment qu’un prétexte pour qu’on parle sur ce blog de la saison de nidification 2017, en espérant qu’un bon crû va succéder au printemps dernier qui était catastrophique en raison d’une pluviométrie exceptionnelle.
Alors, ça donne quoi chez vous les oiseaux ce printemps ?
Le milan royal … enfin !
Les choses sont assez bizarres et pas toujours explicables. J’avais arrêté presque complètement la photographie animalière et, mis à part mes petites escapades en vacances (Texel, la Bretagne et la Camargue), je n’ai réalisé aucune photo au cours des deux dernières années. Pourquoi avais-je arrêté, je n’en sais trop rien … Et voilà t-y pas que c’est le jour-même où j’ai décidé d’arrêter les articles sur la nature sur mon blog que je me suis remis à la photo.
Et dès que je suis reparti dans mon affût, « la cabane » dont je vous ai souvent parlé, les observations sont reparties avec une intensité que je n’avais pas connue depuis plusieurs dizaines d’années.
Il faut dire qu’il a fait plutôt froid en Franche-Comté, non pas un froid exceptionnel (car ici on a l’habitude que le thermomètre descende en dessous de -10°C, il a même fait -20,7°C à Besançon le 9 janvier 1985) mais un froid qui dure (ce dont on n’avait plus l’habitude, tellement les hivers derniers ont été doux). Cette période de gel a affamé les oiseaux et notamment les rapaces. Au lieu d’avoir comme chaque hiver précédent une ou deux buses (parfois trois) au poste de nourrissage, j’en ai compté jusqu’à neuf. Mais ça, je vous en parlerai plus tard …
Ce dont j’ai envie de parler aujourd’hui, c’est d’une observation exceptionnelle à ce poste de nourrissage : celle du MILAN ROYAL. Et cette fois-ci, pas d’erreur d’identification comme j’avais pu le faire autrefois avec un milan noir !
J’avais dit que je ne referais pas d’articles sur la nature dans l’immédiat. Mais l’envie de partager ces observations m’a rattrapé. Et plusieurs parmi vous ont trouvé dommage que je ne mette pas sur le blog les images du milan royal que je leur avais envoyées par mail. Alors, allons-y !
Et j’ai bien compris le message de Papilio macaron et la pauvreté actuelle de sa revue de presse café du lundi matin … !
Et il va y avoir une nouveauté sur ce blog, c’est que dorénavant, en cliquant sur chaque image, vous pourrez l’avoir en meilleure qualité (j’aurais pu le faire plus tôt mais je pensais qu’avec le poids des images mes articles allaient être bien plus longs à ouvrir). Mais attention, ne mettez pas de commentaire sur les photos mais uniquement sur l’article car sinon votre commentaire ne sera pas signalé dans la colonne droite du blog et personne ne le lira.
La scène que je vais relater s’est déroulée en fin de matinée le 17 janvier dernier.
Quelques buses étaient là en train de festoyer quand soudain le milan royal est arrivé, il est passé assez près des buses.
Malgré sa grande envergure (1,60m environ), le milan royal n’est pas un prédateur puissant, c’est plutôt un chapardeur. Même la buse qui est plutôt un piètre prédateur fait facilement face au milan royal et celui-ci a eu du mal à voler un peu de nourriture malgré son attitude d’intimidation sur la photo précédente.
Alors il s’est posé à quelques mètres des buses, attendant le moment favorable …
Dès que l’occasion se présentait, l’envol était immédiat et le milan venait chaparder un petit morceau de sa pitance.
Il y eut d’autres tentatives au vol, le milan descendant des airs à toute vitesse …
… mais il arriva bien souvent qu’il ne reparte qu’avec une feuille morte entre les serres …
Depuis ce jour faste, je n’ai pas revu le milan malgré une trentaine d’heures passées depuis dans ma cabane (en général deux heures par jour depuis 15 jours).
Dans un prochain article, mais pas maintenant, je vous parlerai de la visite inhabituelle d’un autre oiseau.
Une journée ordinaire au lac du Der
Le lac du Der, c’est un peu devenu un lieu de pèlerinage. Chaque automne, on y retourne pour y observer la migration des grues. Fin octobre/début novembre, il y en a forcément des dizaines de milliers, quelque soit la date à laquelle on y va. Les journées se passent de manière assez identique, on a les rituels qu’on peut …
Exemple de la journée du 27 octobre 2012 à laquelle participaient Luc et Marie, Dan et Dom, Joëlle et moi.
Comme le réveil des grues est quelque chose de spectaculaire il faut être sur le site de préférence avant le lever du jour. Quand nous arrivons ce matin-là à 6H45 sur la digue du lac, des fantômes se dressent devant nous. En fait, ce sont des ornithos (Allemands, Belges, Français …) qui sont déjà vissés à leur longue-vue et qui sont déjà là (à tel point qu’on se demande s’ils n’ont pas couché là sur la digue).
Les premières images sont floues. Est-ce le manque de lumière ou les vapeurs de la bière bue au soir qui nous jouent encore des tours ?
Toujours est-il qu’on avait bu de la chimay bleue, ce qui fait que tout ce début de matinée sera placé sous le signe de la couleur bleue …
Bretagne brumeuse
Je suis tellement habitué à avoir du beau temps en Bretagne (si si !) que ce matin-là, lorsque je me suis réveillé dans le brouillard, j’ai pensé que c’était une blague, qu’il s’agissait là de brumes liées à la bière bue la veille. Mais non, pendant trois jours (les 7, 8 et 9 juin derniers), il y a eu ce qu’on appelle de « la brume de mer ». On était au Cap Fréhel. A quelques kilomètres de la mer il faisait un grand soleil mais au bord du rivage c’était très bouché. La brume semblait parfois se lever et on pensait que le soleil était sur le point de percer …
Le pingouin torda (2)
Ah que ça fait du bien d’être en vacances (bien qu’on puisse se demander ce que le mot « vacances » signifie pour un retraité), de quitter l’actualité politique et la bande de pingouins à notre tête pour aller en Bretagne retrouver une autre bande de pingouins, plus authentique celle-là … et surtout infiniment plus sympathique.
Après les tordus, les tordas donc ! (comme l’a déjà dit Yves, qui se tordit de rire, en commentaire sur mon premier article sur le sujet).
La mouette tridactyle
Je parlerai dans les temps qui viennent de quelques oiseaux de mer. Attention, goélands, mouettes rieuses, bécasseaux, gravelots … ne font pas partie des oiseaux marins, ce sont des oiseaux de littoral (la nuance est importante) dont l’activité se limite bien souvent à la zone de battement des marées. Les oiseaux de mer sont ceux qui passent leur temps en mer, souvent très loin du littoral, et qui ne reviennent sur les côtes qu’une fois par an (à partir de l’âge adulte seulement) pour construire leur nid.
Avec les guillemots, les pingouins, les fulmars et quelques autres, la mouette tridactyle fait partie de ce petit club privilégié des oiseaux de mer. Rien à voir donc avec la mouette rieuse que tout le monde connaît, qui est un oiseau de rivage (et même parfois des étangs d’eau douce), et dont les moeurs sont complètement différentes.
Les marins au long cours connaissent bien la mouette tridactyle qui sillonne tout l’Atlantique nord et qui en général se montre peu farouche envers l’Homme (à noter que ce caractère peu farouche est inné chez la tridactyle, contrairement aux mouettes rieuses et aux goélands, plus sauvages au départ mais qui ont été progressivement « apprivoisés » en quelque sorte par l’Homme au fil du temps).
Le pipit farlouse
La famille des pipits pose souvent des problèmes d’identification comme on l’a vu dans l’un de mes précédents articles. Il faut souvent croiser plusieurs critères (la couleur des pattes, la longueur de l’ongle postérieur, le chant …) pour déterminer avec certitude l’espèce que l’on observe.
Lors de mon dernier séjour en Bretagne (la semaine dernière), c’est en arrivant sur le parking du phare du cap Fréhel que j’ai vu et entendu le premier pipit de mon séjour.
Goélands prédateurs
Tiens, un sujet dont on a très peu parlé sur ce blog : la régulation des populations animales (ou végétales).
Je reviens du cap Fréhel. En décimant oeufs et jeunes, les goélands font des ravages dans les nids de guillemots, de pingouins, de fulmars, de mouettes tridactyles …
D’une manière générale, je suis pour le fait de laisser les choses se faire. La nature finit souvent par trouver un équilibre.
Mais il me semble qu’il y a dans l’exemple du goéland deux choses à prendre en considération. D’abord le fait que le goéland est en grande partie responsable de la destruction d’espèces dont les effectifs sont désormais réduits à quasiment rien en France : guillemots, pingouins, fulmars, sternes (dont la très rare sterne de Dougall). Ensuite le fait que ce sont les activités humaines (société qui produit énormément de déchets) qui favorisent le développement rapide des populations de goélands et qu’on peut se poser la question d’une intervention de l’Homme lui-même pour essayer de remédier à la situation.
Cela dit, je reste plutôt partisan du non-interventionnisme. Mais les arguments des uns et des autres méritent d’être développés sur ce blog. Alors, qu’en pensez-vous ?
La puissance de l’autour
Nos amis Estoniens, spécialistes des webcams braquées sur les nids de rapaces, nous offrent depuis ce printemps une très grande nouveauté : le nid de l’autour des palombes.
Peut-être que certains d’entre vous ont eu la chance de le voir sur leur écran en train de nourrir ses jeunes les jours derniers.
Celles et ceux qui connaissent un peu les oiseaux savent que ce rapace, devenu assez rare, est un puissant prédateur. Dupdup en sait quelque chose, il l’a vu en train de dévorer … la plus belle de ses poules.
Si je fais cet article aujourd’hui c’est un peu pour rappeler la webcam qui lui est consacrée et en dire un peu plus sur le régime alimentaire de cet oiseau protégé. Et puis j’aimerais, une fois de plus, inciter les lecteurs de ce blog à lire (ou relire) les ouvrages de Paul Géroudet, la collection de ces ouvrages me semblant être « la bible de l’ornitho » (tout du moins pour les ouvrages de langue française).
Dans son ouvrage, Géroudet nous livre les résultats d’une étude faite par Uttendoerfer et parue en 1952. Uttendoerfer est un grand monsieur, son nom est célèbre dans le monde ornitho. Il a analysé les régimes alimentaires des rapaces grâce aux restes de proies trouvés notamment dans les pelotes de réjection. L’autour devait être fréquent à l’époque car Uttendoerfer a pu analyser le contenu de 317 aires d’autour (vous imaginez le travail !).
Et qu’a t-il trouvé ? La liste est édifiante. Voyons d’abord les mammifères : les restes de 713 bestioles (18 espèces) dont 259 écureuils, 201 lièvres, 162 lapins de garenne, 52 campagnols et même un jeune renard. Et 8 309 oiseaux appartenant à 123 espèces différentes : geais (1 485), pigeons domestiques (1 425), perdrix grises (880), pigeons ramiers (712), étourneaux (482), grives musiciennes (335), corneilles noires (326), 99 poules, etc…
Evidemment, on savait que l’autour est surtout un chasseur d’oiseaux de taille moyenne. Mais la suite de la liste est étonnante : 113 faucons crécerelles, 87 éperviers, 16 buses, 179 hiboux moyen-ducs, 46 chouettes hulottes, 42 hiboux des marais, 46 canards colverts … et même 2 hérons cendrés. Paul Géroudet cite aussi des attaques sur des grands tétras. La femelle d’autour étant bien plus puissante que le mâle, toutes ces attaques sur de gros oiseaux sont sans aucun doute de son fait.
Donc le rapace que les Estoniens nous proposent de suivre cette année, c’est pas n’importe qui … !
Voici deux vidéos de cet oiseau trouvées sur youtube :
Et si on s’amusait à identifier les proies qu’amène l’autour estonien sur son nid ? Mais je vous préviens, les proies ne sont amenées sur l’aire que trois ou quatre fois par jour.
Un 29 mai au cap Fréhel (4)
Il est très probable que j’aille de nouveau au cap Fréhel cette année. J’espère revenir de ce coin de Bretagne avec une belle moisson d’images. Il me reste d’ici là à publier sur ce blog d’autres photos réalisées il y a quelques années, le 29 mai 2011. C’était un jour faste pour moi, il y avait beaucoup d’oiseaux et j’en ai ramené plein de choses, malgré des conditions lumineuses très changeantes au cours de la journée.
Les webcams du printemps 2016
Mes webcams préférées de ce printemps.
Suffit juste de cliquer sur les liens pour un accès direct.
En Estonie (*) :
Pygargue à queue blanche
Balbuzard 1
Balbuzard 2
Buse variable
Cigogne noire
Autour des Palombes
Blaireau
Phoques
Aux Pays-Bas (**) :
Chevêche d’Athena
Effraie des clochers
Chouette hulotte
Faucon pèlerin
Martin-pêcheur
Sterne caugek
Cigogne blanche
En Amérique (***) :
Chouette rayée
Effraie des clochers
Condor
Pygargue à tête blanche
Balbuzard
Buse à queue rousse
Albatros
(*) Certaines webcams (par exemple celle consacrée à l’autour) ne sont accessibles que par intermittence, soit en raison de problèmes techniques soit en raison d’un trop grand nombre de connections.
(**) A noter qu’il y a plusieurs caméras en général et qu’on peut choisir plusieurs points de vue différents. Autre précision : les meilleures scènes sont gardées en mémoire et sont accessibles dans la colonne juste à droite de la vidéo
(***) En raison du décalage horaire, ces webcams ne sont accessibles que l’après-midi et au moins jusqu’à minuit.
Petite précision : on peut accéder à ces vidéos, et dans le même ordre, en bas de la colonne à droite de ce blog.
La cabane aux oiseaux (13)
Vous avez sans doute remarqué que j’ai à peu près arrêté la photographie animalière et que je puise dans mon stock d’il y a quelques années pour illustrer les articles naturalistes que je mets en ligne sur ce blog. Mises à part trois séries de photos (la Camargue, la baie de Somme et le rouge-queue à front blanc), je n’ai pas réalisé de photos depuis un an. L’année 2016 aurait pu être similaire mais voilà que ça me titille depuis quelques jours.
Alors moi qui ne sortais même pas l’appareil lorsque de beaux oiseaux venaient se percher devant la fenêtre j’ai remis d’un seul coup mon téléobjectif sur mon reflex il y a quelques jours. C’était en milieu de semaine dernière. Les tarins étaient pourtant déjà là depuis le janvier mais je n’avais pas pris la peine de faire une seule image de tout l’hiver. Alors je me suis rattrapé un peu …
(photos réalisées à travers la vitre)
Et le soir même un
L’échasse blanche (2)
Avant de lire ce texte, on peut éventuellement se référer au premier article que j’avais écrit sur le sujet il y a trois ans.
Sur un petit étang de la Brenne (2)
Je vous ai parlé dans l’un des derniers articles d’un début de matinée dans un affût au bord de l’étang de Sous dans la Brenne. C’était le 29 juin 2010. Voici un deuxième article sur le sujet.
J’avais repéré en arrivant tôt le matin un arbre mort tombé au milieu de la roselière (on le devine au centre droit sur la photo).
Les pirates !
Décidément, Dupdup vieillit et a souvent besoin de repos. Le prochain article paraîtra le lundi 22 mars. En attendant, un petit article pour les pirates que vous êtes !
Je n’aime pas « l’anthropomorphisme », cette fâcheuse tendance qu’a toujours eu l’Homme de vouloir prêter aux animaux des comportements humains.
Mais il n’empêche qu’il m’arrive parfois de voir en certains animaux des choses qui les rapprochent de l’espèce humaine.
Par exemple la huppe fasciée m’a toujours fait penser à une grande dame.
Et, en triant des photos ce matin, je tombe sur des images de goélands leucophées faites il y a quelques années en Corse.
Là, on est loin de la grande dame, les goélands me font toujours penser à des pirates. Cela dit on n’est pas loin de la vérité car bon nombre d’espèces de goélands écument le littoral en permanence, tels les flibustiers des 16ème et 17ème siècles, et semblent toujours à la recherche d’un « mauvais coup ».
Et vous, il y a des oiseaux, des insectes, des mammifères, … dont certains aspects vous font penser à l’espèce humaine ?
Sur un petit étang de la Brenne (1)
Il y a quelques années, j’étais en stage de formation dans la Brenne. La formation ne commençant qu’à 9 heures, j’avais le temps chaque matin, en me levant très tôt, d’aller faire un tour dans un affût qui surplombe un petit étang. On est le 29 juin 2010 et le jour est levé depuis peu de temps.
Dès mon arrivée dans l’affût, deux petites silhouettes s’offrent à moi, il s’agit de deux poussins de grèbes castagneux (je vous ai déjà présenté cet oiseau en plumage d’hiver au lace du Der dans un autre article).
En direct de la nature nord-américaine (1)
Le hasard (qui fait parfois bien les choses) a voulu que je tombe sur un site américain qui met en ligne plusieurs webcams consacrées aux oiseaux.
Aujourd’hui je vous parlerai plus particulièrement de deux webcams installées sur des postes de nourrissage. Comme nous sommes en fin d’hiver et que le nourrissage des oiseaux va tirer à sa fin, il n’est pas certain que ces webcams vont être longtemps opérationnelles. Alors dépêchons-nous …
A noter qu’avec le décalage horaire qui est de 6 heures, les oiseaux ne peuvent être observés que l’après-midi (à partir de 13H) et jusque vers minuit.
En terme de diversité, la WEBCAM 1 est la plus intéressante (ne craignez pas de mettre en plein écran, l’image est de très bonne qualité si vous la mettez en HD). J’y ai observé une douzaine d’espèces différentes. Elle est située à proximité de la ville d’Ithaca, tout au nord de l’Etat de New-York, c’est à dire juste en-dessous de la frontière canadienne (Ithaca est d’ailleurs proche de Toronto et d’Ottawa).
La WEBCAM 2 est située à Manitouwadge, dans l’Ontario, juste au-dessus du lac Supérieur qui fait frontière avec les Etats-Unis (Michigan). Il y a là un peu moins de diversité d’espèces, mais j’ai eu de bien belles surprises.
A noter que sur les deux webcams il y a parfois des périodes d’une demie-heure sans un seul oiseau et que cela est sans doute dû à la présence de prédateurs qui rodent sur le coin.
Mais je vous laisse continuer (en espérant que les webcams fonctionneront au moins jusqu’à la fin mars), c’est à vous de dire quelles sont les espèces (une quinzaine au total) qu’on trouve sur ces deux mangeoires ! Vous n’allez quand même pas faire bosser plus longtemps le pauvre retraité que je suis, non ?