Petit-Gris, Queue de cochon de Jayat, Dinno, Père Tournier, Oeil de perdrix, Gros parisien, Six de Savoie, A goût de châtaigne d’Echenans, Gramma de l’oeil, Huttente, Kapenta de Zambie, Pawnee … Autant de noms qui ne vous diront sans doute rien du tout.
Il s’agit en fait de noms de variétés de haricots en grains.
Cette passion pour les haricots (172 variétés actuellement sur mes étagères) va certainement être distillée au goutte à goutte sur ce blog dans les années qui viennent.
Comment peut-on se passionner pour ces haricots en grains, légumes d’autrefois, devenus peu consommés de nos jours ? Je n’ai pas vraiment d’explication, si ce n’est que ces haricots (tout comme les fèves et autres légumineuses), quand on les regarde bien, sont de petits joyaux, de véritables petites oeuvres d’art (voir ici un premier article consacré au haricot du Saint-Sacrement).
Je les cultive certes pour des raisons culinaires mais aussi et surtout donc pour cette dimension esthétique.
Et vous, amis jardiniers, lorsque vous choisissez des variétés à semer (tomates, haricots, salades, …), tenez-vous compte aussi de cette dimension-là ? Ou les formes, les couleurs, le look vous sont-ils indifférents ?